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6 doses au lieu de 5 avec un flacon du vaccin Pfizer: François De Smet dénonce la réaction de l'entreprise pharmaceutique

  • François De Smet dénonce le comportement de Pfizer: "C''est vraiment de la prédation financière"

  • François De Smet

 
 
CORONAVIRUS
 

François De Smet, le président du parti DéFI, était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL-TVI. Il a notamment réagi aux retards dans les livraisons de vaccins à la Belgique, le comportement des entreprises pharmaceutiques et la politique européenne en la matière.

Pascal Vrebos: Ces fameux vaccins qui sont en retard, est-ce que c'est la faute de l'Europe qui n'a pas été assez vite, ou au contraire des géants pharmaceutiques qui sont les maîtres du jeu?

François De Smet: D'abord, il y a le comportement quasi prédateur de certaines entreprises. J'ai été un de ceux qui a réagi par rapport à ça. Le fait que Pfizer, alors qu'on découvre qu'on peut injecter 6 doses sur un flacon, nous dit tout à coup 'Puisque c'est comme ça, on va vous livrer moins de flacons'. Ça c'est scandaleux. C'est vraiment de la prédation financière.

Pascal Vrebos: De la prédation financière?

François De Smet: Bah oui. Franchement. À un moment, ces grandes entreprises, qui bien sûr ne sont pas toutes de grandes philanthropes, on le sait, qui sont là aussi pour faire du business, devraient se rendre compte de leur responsabilité sociétale. A côté de ça, ce qu'on est en train de vivre, nous l'Union européenne, c'est quand même une forme de déclassement. J'observe qu'aucun vaccin au point aujourd'hui ne vient d'un laboratoire de l'Union européenne. Il y a quand même un problème. Les Français n'y sont pas arrivés.

Pascal Vrebos: Impréparation, encore au niveau européen?

François De Smet: Je trouve qu'au niveau européen… Alors attention, tout n'a pas été mauvais. Notamment, l'Union européenne avait raison de se dire que sur le long terme, il faut une solution avec différents pots de vaccin pour s'assurer que sur l'année 2021 on en ait assez. Mais globalement, l'innovation ARN (ndlr: référence à l'ARN messager, l'acide ribonucléique messager, utilisé pour injecter des brins d'instructions génétiques dans nos cellules pour leur faire fabriquer des protéines spécifiques du virus) ne vient pas de chez nous. L'union des différents centres de recherche ne vient pas de chez nous. Et c'est une partie de l'explication, on est un peu à la merci de ces géants américains et on est finalement moins bien servis que d'autres. Ça ne va pas.

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