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28% d'élèves et 1 prof sur 5 absents dans l'enseignement catholique en Fédération Wallonie-Bruxelles: "La situation s'est rapidement dégradée"

28% d'élèves et 1 prof sur 5 absents dans l'enseignement catholique en Fédération Wallonie-Bruxelles: "La situation s'est rapidement dégradée"
 
 

Etienne Michel, directeur général du Secrétariat Général d'Enseignement Catholique, était l'invité de Fabrice Grosfilley ce matin dans la Matinale de 7h50 de BEL RTL.

Omicron aujourd'hui, c'est une situation préoccupante ?

La situation s'est fortement aggravée au cours des deux dernières semaines. Nous faisons des baromètres de l'absentéisme et on voit que depuis le pourcentage d'absents a doublé depuis deux semaines, et ce chaque semaine.

Il y a deux semaines, 8 à 10% d'élèves étaient absents, la semaine dernière nous étions à 14% et aujourd'hui nous sommes à 28% d'élèves absents. Chez les enseignants, 21% d'entre eux sont absents.

A noter qu'un élève sur deux en FWB est dans le réseau d'enseignement du SeGEC.

1 élèves sur 3 et 1 professeurs sur 5 sont absents, ce sont les chiffres que vous avez reçus ?

Pour le fondamental oui. Pour le secondaire, on les attend dans la journée. Mais ceux que nous avions reçu la semaine dernière montraient la même évolution : une situation qui s'aggrave de manière importante et rapide.

L'école peut encore continuer à fonctionner dans ces conditions ? 

C'est très difficile, on a aujourd'hui dans le fondamental une centaine d'écoles fermées. Et un nombre encore plus élevées de classes fermées, probablement plus de 1.000 classes fermées. 

Les ministres de la Santé vont se pencher sur la question dans quelques minutes maintenant, selon vous, on doit revoir le protocole sanitaire ?

Tout le monde s'attend à ce que les mesures de quarantaine seront modifiées. Cela pourra avoir un impact au niveau des chiffres d'absentéismes dans les écoles. Cependant, s'il y a un peu plus d'élèves et moins de quarantaines, il y aura peut-être un peu plus de malades mais les maladies sont cependant moins aigues.

Ce qui rend tout compliqué, c'est que la nature de l'épidémie change tout le temps.

Le remplacement des professeurs c'est difficile ? 

Il serait préférable de remplacer les enseignants plus rapidement, ce que nous avons demandé à la ministre. Il faut parfois 10 jours pour le faire à l'heure actuelle. Le problème, c'est qu'il n'y a pas toujours de professeurs disponibles pour effectuer ces remplacements.


 

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