A l'occasion de la manifestation en front commun syndical vendredi, les présidents des trois syndicats ont chacun dénoncé dans leur discours sur scène la baisse du pouvoir d'achat et exigé un blocage des prix de l'énergie.
"Le message est clair : gelez les prix, pas les salaires. Nous avons besoin de savoir, quand nous allumons le chauffage, combien ça va coûter", explique Marie-Hélène Ska, secrétaire générale de la CSC. "Nous allons continuer à manifester. Que ce soit en décembre, en janvier, en février. Il est important de préciser : ce n'est pas à la population de payer les prix de l'énergie", a-t-elle poursuivi.
"Aujourd'hui nous sommes encore des dizaines de milliers dans la rue", a dit pour sa part Thierry Bodson,le président de la FGTB.
"L'indexation automatique des salaires est essentielle mais pas suffisante. On continuera à manifester en 2023, d'une façon ou d'une autre, que ce soit clair. Le message que nous envoyons c'est que ce blocage c'est au niveau belge qu'il faut le faire et très rapidement comme on n'arrive pas à le faire au niveau européen" a-t-il poursuivi. Est-ce que le gouvernement ne sait pas que nous voyons que le nombre de flexijobs ne fait qu'augmenter ? Pour nous ce n'est qu'une augmentation de la pauvreté", a déclaré Mario Coppens, président de la CGSLB.
Dans la foule des manifestants, divers secteurs étaient présents. Du secteur de la métallurgie à celui de l'enseignement en passant par les titres-services. Les pancartes et banderoles dénoncent le coût de la vie de plus en plus élevé ou encore des conditions de vie difficiles pour les seniors. "Tant que les mesures ne suffiront pas, nous n'arrêterons pas", ont scandé une partie des manifestants.
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