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La Chambre du Conseil des attentats de Bruxelles débute: voici l'imposant dispositif déployé

La Chambre du Conseil des attentats de Bruxelles débute: voici l'imposant dispositif déployé
© Image Belga
 
 

Des dizaines de personnes ont commencé à arriver lundi matin au Justitia, dans les anciens bâtiments de l'Otan à Haren, où va débuter le règlement de procédure dans le dossier des attentats à Bruxelles.

La chambre du conseil doit entendre toutes les parties durant dix jours, pour ensuite décider quels inculpés seront renvoyés devant le juge du fond, soit la cour d'assises soit le tribunal correctionnel. Un important dispositif d'accueil et de sécurité a été mis en place sur le site, à l'occasion de cette étape importante de la procédure judiciaire.

La police, avec chiens renifleurs, et des agents de sécurité fouillent tous les véhicules entrant sur le site du Justitia, le nouveau bâtiment de la justice bruxelloise, spécialement aménagé pour le procès des attentats. L'identité de chaque personne est ensuite contrôlée à l'entrée principale, puis un nouveau contrôle avec scanner a lieu à l'entrée du bâtiment-même où se trouvent les salles d'audience. 

À l'intérieur, une équipe de greffiers est présente pour enregistrer toutes les nouvelles constitutions de partie civile de victimes qui n'auraient pas encore fait cette démarche. Toutes les personnes qui sont partie civile pourront assister aux débats devant la chambre du conseil dans deux salles de 550 places avec retransmission des débats sur écrans.

Un greffier sera présent dans ces deux salles pour alerter le président de la chambre si certaines de ces personnes souhaitent prendre la parole. Elles seront alors conduites dans la salle de la chambre du conseil, qui dispose, elle, de 180 places. La chambre du conseil va décider, à l'issue de ces débats, qui doit être renvoyé devant la cour d'assises, devant un tribunal correctionnel et qui doit bénéficier d'un non-lieu.

Le parquet fédéral souhaite que huit des 13 inculpés soient renvoyés aux assises pour assassinats et tentatives d'assassinat dans un contexte terroriste, ainsi que pour appartenance à un groupe terroriste. Il s'agit de Salah Abdeslam, d'Oussama Atar (qui serait mort en Syrie en novembre 2017), de Mohamed Abrini, de Sofien Ayari, d'Osama Krayem, d'Ali El Haddad Asufi, de Bilal El Makhoukhi et d'Hervé Bayingana Muhirwa. Aucun des inculpés toujours détenus ne comparaît devant la chambre du conseil lundi. Ils sont représentés par leurs avocats.


 

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