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Voici comment Carlo di Antonio compte fluidifier le trafic en Wallonie

Voici comment Carlo di Antonio compte fluidifier le trafic en Wallonie
 
 

Le ministre wallon de la mobilité, Carlo di Antonio, était l’invité de la matinale Bel RTL ce lundi matin. Martin Buxant l’a interrogé sur différentes thématiques à l’occasion de la semaine de la mobilité. Parmi les idées pour fluidifier le trafic, il y a le covoiturage et l’amélioration du service des transports en commun.

La semaine dernière, le ministre bruxellois de la mobilité, Pascal Smet, affirmait que le covoiturage était une des seules solutions pour améliorer la mobilité. Qu’en pense son homologue wallon ? "Je suis un grand adepte du covoiturage, a directement assuré Carlo di Antonio. Il y a trop de voitures qui entrent le matin dans Bruxelles. Il y a plusieurs façons de résoudre ce problème". La première solution avancée par le ministre wallon, c’est d’augmenter le nombre de trains. "Mon collègue Bellot me rappelait que les trains supplémentaires en place depuis quelques mois sont bien loin d’être complets. Il y a de la place dans les trains, il faut un travail de sensibilisation et de promotion de l’usage du train". Autre solution : le covoiturage. "On a un taux de remplissage des véhicules de 1,3. C’est très faible, un des plus faibles d’Europe". Comment faire alors, pour encourager les gens à covoiturer ? "La prochaine étape à franchir, c’est d’avoir des projets-pilotes de bande de covoiturage. Nous y travaillons ensemble".

Autre thématique propre à la mobilité : les transports en commun. Faut-il imposer un service minimum dans les transports en commun ? Martin Buxant a demandé à Carlo di Antonio s’il était favorable à ce type de mesure. "Il faut pouvoir, tout en respectant le droit de grève, organiser le travail avec ceux qui veulent travailler. Nous avons des chauffeurs qui ne s’associent pas aux manifestations, qui veulent travailler et aujourd’hui ils sont empêchés de le faire. Même lorsqu’on a 5 ou 10% de grévistes dans un dépôt du TEC, on est incapable de faire circuler les bus et de rendre le service. Finalement, ceux qui sont pénalisés, ce sont les citoyens les plus faibles, ceux qui ont besoin du bus pour aller à l’école".

Et Martin Buxant, pour être sûr, de redemander au ministre de la mobilité s’il veut vraiment un service minimum. Carlo di Antonio l’assure, c’est un oui. Pour quelle date ? "Dans les prochains mois puisque ça fait partie de l’accord que nous avons dans le nouveau gouvernement" conclut le ministre.


 

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