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Van Cau renonce à revenir aux affaires à Charleroi: a-t-il cédé à la pression de Paul Magnette?

Van Cau renonce à revenir aux affaires à Charleroi: a-t-il cédé à la pression de Paul Magnette?
 
 

Le socialiste Jean-Claude Van Cauwenberghe est l’invité de la rédaction de Bel RTL. Interrogé par Martin Buxant, il explique pourquoi il renonce à briguer la tête de l’Union socialiste à Charleroi.

Martin Buxant: Hier matin, vous annonciez votre retour sur le devant de la scène politique puisque vous briguiez la tête de l’USC, l’union socialiste à Charleroi. Et hier soir nouveau coup de théâtre, vous renoncez. Pourquoi?


Jean-Claude Van Cauwenberghe: D’abord il faut savoir pourquoi j’étais candidat, je crois que dans une grande USC, c’est-à-dire un grand parti comme celui qui entoure la ville de Charleroi. Il y a une nécessité d’avoir de vrai débat, un respect du militant, un respect des sections locales, un retour à une démocratie réelle plutôt qu’à une démocratie d’apparence, un retour à une proximité, comme jacques van Gompel le faisait dans les quartiers. Donc je voulais mettre tout ça sur la table à partir de ma candidature. Mais quand j’ai vu le choc que rien que l’annonce provoquait à l’hôtel de ville, qui s’est mis en charge de trouver un candidat jeune à m’opposer.


M.B.: L’hôtel de ville, c’est-à-dire Paul Magnette, l’actuel bourgmestre?


J.V.: Voilà, et tout son équipe. On a dit que je devais m’effacer. Je ne vois pas pourquoi je devais m’effacer avant d’avoir été candidat. Donc tout cet interdit-là m’a froissé et donc je me suis lancé au combat. Mais j’ai vite compris qu’on était en train d’organiser contre ma candidature tout une offensive. Et alors il y a une jeune candidate qui s’est manifesté hier. Une jeune candidate indépendante, Isabelle Minsier, et qui veut elle le même débat que celui que j’entendais mener.


M.B.: Vous avez cédé à la pression de l’hôtel de ville? A la pression de Paul Magnette pour ne pas vous présenter?


J.V.: Indirectement, c’est-à-dire je ne vais pas me laisser enfermer dans un débat de génération. J’ai mon âge, je n’en peux rien, c’est moi qui ait créé l’USC il y a quarante ans, je pensais que je pouvais encore remplir un rôle et les aider. Ils ne veulent pas de moi. Mais heureusement, le débat va être porté par une jeune candidate contre le candidat du pouvoir.


 

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