L’épineux dossier des tunnels bruxellois sera débattu entre les entités fédérées et les représentants du gouvernement fédéral. C'est ce qu'a indiqué le Premier ministre, Charles Michel.
Le Premier ministre Charles Michel a l'intention de mettre le dossier des tunnels de la capitale sur la table de la prochaine réunion du comité de concertation réunissant les représentants des gouvernements fédéral et des entités fédérées qui se tient mercredi, a-t-on appris lundi auprès de son cabinet. Selon le porte-parole du Premier ministre, en raison du délai d'inscription à l'ordre du jour fixé théoriquement plusieurs jours à l'avance, le point sera abordé dans le chapitre divers lors de la réunion, quant à elle programmée de longue date.
Le PS favorable à la mise sur pied d'une commission parlementaire spéciale conjointe
Comme le MR, le PS est favorable à la mise sur place d'une commission parlementaire bruxelloise chargée de se pencher sur le fond du dossier des tunnels routiers de la capitale, mais contrairement à la formation de l'opposition libérale qui plaide pour la mise sur pied d'une commission d'enquête, il est favorable à celle d'une commission spéciale conjointe de l'Infrastructure et du développement territorial, a affirmé lundi le député socialiste Ridouane Chahid. Une telle option a le mérite de permettre d'avoir une vue claire à la fois sur les aspects mobilité et aménagement du territoire de cette problématique, a souligné M. Chahid, lundi, en marge de la courte réunion de la commission de l'infrastructure du parlement bruxellois, dont il est membre. "Nous n'avons pas de problème à envisager dans ce contexte des auditions pour comprendre ce qui s'est passé dans la gestion de ce dossier au fil des ans, mais contrairement au MR, nous ne pensons pas qu'il faille se contenter d'un examen rétrospectif des seules dix dernières années.
Aux yeux de Ridouane Chahid, il s'agit de dégager des propositions "claires et concrètes dans le cadre d'un plan global de mobilité incluant les tunnels, mais pas seulement et d'une vision stratégique à long terme"."Dans ce contexte, la mise en oeuvre rapide du RER permettrait d'absorber une partie de l'impact de la navette automobile et contribuera à donner un coup de frein à l'asphyxie et à la congestion de Bruxelles qui nuit à l'économie", a-t-il ajouté.Interrogé à ce sujet, le député socialiste a indiqué que le bureau du parlement pourrait discuter de cette proposition mercredi, le parlement lui-même étant déjà en mesure de le faire vendredi lors d'un débat sur ce dossier planifié de plus longue date.
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