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Theo Francken veut "continuer" à "bien travailler" avec le Premier ministre

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Le secrétaire d'État à l'Asile et la Migration Theo Francken a présenté "ses excuses" au Premier ministre Charles Michel après ses déclarations de jeudi dans l'affaire des rapatriés soudanais, a indiqué vendredi le cabinet du chef du gouvernement. "Je travaille volontiers et bien avec le Premier ministre. Et cela va continuer. Maintenant nous allons travailler pour trouver des solutions", a indiqué Theo Francken sur Twitter.

M. Michel confirme que la motion votée par les quatre partis de la majorité sera mise en œuvre. Ce texte demande au gouvernement d'exécuter les réponses données jeudi par le Premier ministre en séance plénière.

Aucun membre du gouvernement n'a réclamé vendredi la démission du secrétaire d'État à l'Asile et à la Migration, Theo Francken. Tous attendent les résultats de l'enquête officielle dont les modalités seront discutées en conseil des ministres.

Le vice-Premier ministre Open Vld, Alexander De Croo, a confié ce vendredi matin: "Une démission n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il dit lors de son arrivée au cabinet du Premier ministre où se tient la réunion hebdomadaire du gouvernement. A l'instar de ses collègues, il a insisté sur l'enquête indépendante qui sera menée, "de préférence avec les Nations unies". "Attendons de voir les résultats de l'enquête. Sur cette base, on verra si on peut reprendre des expulsions. Jusqu'à présent, il n'y a que des déclarations d'une ONG. Nous attendons de voir ce qu'une enquête officielle va donner", a souligné le vice-Premier ministre MR, Didier Reynders.


L'unanimité n'est toutefois pas de mise

Le CD&V, pourtant très critique depuis que ces témoignages sont sortis, ne retire pas sa confiance à M. Francken. "Je ne pense pas que c'est le moment de jouer l'homme", a commenté le vice-Premier ministre Kris Peeters. "Le dossier est suffisamment sérieux. On doit l'étudier sérieusement".

L'unanimité n'est toutefois pas de mise à propos des responsabilités de chacun dans ce dossier. "C'est une décision du gouvernement, portée par le gouvernement et exécutée par le secrétaire d'État", a martelé le vice-Premier ministre N-VA, Jan Jambon.

Une vision des choses que ne partagent pas les chrétiens-démocrates. "Il n'y a jamais eu de décision du gouvernement", a assuré M. Peeters.

L'accueil, médiatisé, d'une mission d'identification composée de fonctionnaires du ministère de l'Intérieur soudanais et l'expulsion de ressortissants soudanais suscitent la polémique depuis le mois de septembre. Elle a déjà conduit le Premier ministre Charles Michel à s'expliquer au parlement à deux reprises.

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