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Sophie Wilmès a rencontré Donald Trump: comment était-il?

 
 

Sophie Wilmès (MR) était l'invitée de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL-TVI. L'actuelle ministre fédérale des Affaires étrangères a occupé la fonction de Première ministre d'octobre 2019 à octobre 2020. Durant son travail au gouvernement, elle a rencontré Donald Trump. Qu'a-t-elle pensé du président américain, aujourd'hui vivement critiqué suite à l'invasion du Capitole?

Pascal Vrebos: Vous avez rencontré Donald Trump à l'OTAN (ndlr: Organisation du traité de l'Atlantique nord dont le siège se situe en Belgique). C'était un homme intelligent ou complètement clownesque?

Sophie Wilmès: Écoutez, moi j'ai eu une discussion avec lui assez sérieuse sur l'engagement de la Belgique au niveau de l'OTAN en termes de dépenses. Vous vous souviendrez du fameux niveau des 2% à respecter et on est en-deçà.

Pascal Vrebos: Il connaissait les chiffres?

Sophie Wilmès: Il connaissait les chiffres. Il était très très attaché aux 2% et je pense que c'est aussi une erreur d'appréciation. Mais on pourrait avoir ce débat politique à un autre moment. Parce que quand un pays comme les États-Unis dépensent 2% de Produit intérieur brut (ndlr: PIB) à du matériel militaire qu'il produit lui-même, ce n'est pas tout à fait la même chose pour un autre pays. Deuxièmement vous pouvez intervenir de façon positive dans l'OTAN au niveau des opérations.

Pascal Vrebos: Il ne vous a pas paru imprévisible? Narcissique? Comme on dit qu'il l'est.

Sophie Wilmès: Alors il y a deux choses. D'une part son comportement au niveau politique, qui était effectivement extrêmement imprévisible et qui manquait de sérénité. Par ailleurs, il y a le comportement personnel. Une discussion personnelle qui a eu lieu. Où j'ai eu affaire à un homme charmant, intelligent, et même qui avait le sens de l'humour figurez-vous.

Pascal Vrebos: C'est vrai que maintenant on a l'impression qu'il est aux abois. Il est imprévisible, friand toujours de post-vérités. Est-ce que vous craignez, encore aujourd'hui alors qu'il lui reste quelques jours, il a toujours la possibilité d'appuyer sur le bouton nucléaire. Certains le craignent pour l'Iran.

Sophie Wilmès: C'est une faculté qu'il a. Je ne peux pas croire, je ne peux pas croire qu'on soit dans ce type de risque.


 

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