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Quel est l'impact de l'attaque de Nice sur la Belgique, à 6 jours de la Fête Nationale? Charles Michel répond (vidéo)

 
 

Le premier ministre était l'invité du RTLINFO 19h, au lendemain de l'attaque qui a fait au moins 84 morts et plus de 200 blessés sur la Promenade des Anglais à Nice.

On sait l’attrait du symbole pour les groupes terroristes. A six jours de notre fête nationale, le 21 juillet, que voulez-vous dire aux Belges ?

"Nous sommes vigilants, nous avons dès ce matin réuni le conseil de sécurité, avec l’ensemble des experts nous voyons de quelle manière il faut adapter les mesures, et il va de soi que nous prenons en compte ce type de risques, ce type de menaces. L’OCAM, qui analyse la menace en Belgique, a confirmé le niveau 3, ce qui veut dire que c’est un niveau de menace sérieux. Notre volonté est de pouvoir tout faire pour maintenir les événements qui sont organisés, mais en prenant les mesures les plus adaptées possibles".


Vouloir maintenir, cela veut dire que ce n’est pas encore tout à fait certain ?

"Le maintien est décidé à ce stade, mais nous allons évaluer, heure après heure, la situation. Et à chaque moment, l’OCAM est susceptible de faire évoluer les évaluations en fonction des informations que l’on recevrait, je veux préciser que l’enquête française est seulement à ses débuts, et que nous allons nous tenir informés, comme nous le faisons depuis cette nuit. Nous sommes en contact avec les autorités françaises pour voir de quelle manière il y a ou pas un impact potentiel en Belgique".


L’attentat de Nice va-t-il changer votre vision de la manière dont il faut sécuriser nos villes et spécifiquement Bruxelles lors du 21 juillet ?

"Nous sommes convaincus depuis plusieurs mois que nous avons pris des mesures nécessaires en Belgique pour augmenter la sécurité, les militaires sont mobilisés dans les rues, on a augmenté les moyens de nos services d’enquête pour tenter de lutter contre le terrorisme, on a élargi les perquisitions contre le terrorisme. Ce sont des mesures concrètes qui ont été prises. Mais dans le même temps, on comprend bien ce sentiment d’impuissance que certains pourraient avoir. Le message, c’est un message de détermination, nous n’allons pas baisser les bras, nous allons continuer aussi à défendre nos valeurs, parce que derrière ces massacres, il y a une attaque contre les valeurs que nous incarnons, la vie, la liberté, le respect, la tolérance, et nous allons continuer à faire en sorte que les démocrates puissent remporter cette bataille".


Pour être concret, y aura-t-il des protections physiques qui permettront de sécuriser des lieux de grande affluence ? 

"La réponse est oui, bien entendu, et je veux préciser que par le passé, ces derniers mois, à plusieurs reprises, nous avons pris en compte ce type de risques-là, parce que nous mesurions bien que c’était un type de menace auquel peut-être, nous pourrions être confrontés un jour". 


 

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