Pierre-Yves Jeholet était l'invité de Martin Buxant ce matin sur Bel RTL. Il revient sur la présence du président de la N-VA, Bart De Wever, à une réunion au cabinet du ministre de l'Intérieur Jan Jambon. Une réunion de crise qui ne concernait pourtant en principe que les seuls hauts responsables des services de police.... et où Bart de Wever n'avait rien à faire.
Martin Buxant: La polémique cette semaine, tourne autour de la présence du patron de la N-VA Bart De Wever dans une réunion confidentielle du ministre de l'Intérieur Jan Jambon avec des responsables policiers le lendemain des attentats de Bruxelles. Question pour vous Pierre-Yves Jeholet: qu'est-ce qu'il fichait là Bart De Wever?
Pierre-Yves Jeholet: Est-ce que c'est habituel? Non mais c'est un contexte. C'est le lendemain des attentats du métro et de l'aéroport de Bruxelles, le pire acte de terrorisme dont la Belgique a été victime et se poser, outre la gestion d'un état de crise, la responsabilité du ministre de 'l'intérieur Jan Jambon. Je rappelle simplement que Jan Jambon, quelques heures plus tard, a remis sa démission au premier Ministre et donc un moment donné se pose un problème politique. Est-ce qu'un président de Parti n'a rien à voir dans un problème politique? Non! Voilà. Il faut aussi resituer ce contexte exceptionnel qui était les attentats et cette gestion de crise.
Martin Buxant: Vous dites ce matin, "inhabituel mais il n'y a pas de faute"?
Pierre-Yves Jeholet: Il n'y a pas de faute, ce n'est pas comme s'il avait divulgué des informations secrètes confidentielles, ce n'est pas ça qu'on lui reproche. Manifestement il a donné des explications et Jan Jambon en donnera encore tout à l'heure en Commission attentats.
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