L'accord conclu avec les syndicats est le fruit d'"une concertation sur l'ensemble du pays, qui a porté non seulement sur des engagements mais également sur une analyse des infrastructures, prison par prison", a indiqué jeudi le Premier ministre Charles Michel, rejetant l'argument de la CGSP et de la CSC selon lequel le protocole est calqué sur la situation en Flandre.
En ce qui concerne la grève dans les prisons, le premier ministre estime que, désormais, les négociations sont terminées. Pour Charles Michel, 4 syndicats sur 6 ont validé l'accord avec le gouvernement. Il n'y a donc plus rien à négocier. En attendant, la CGSP et la CSC poursuivent leur mouvement, pour la 6ème semaine consécutive.
Pour Charles Michel, une chose est claire: les négociations avec les syndicats au sujet des prisons sont terminées. "Il y a un protocole qui a été validé. Ce protocole, il sera exécuté loyalement par le gouvernement. Il n'y a pas une situation où il y a une négociation éternelle sur ce sujet", justifie-t-il dans le RTLINFO13H.
Le protocole d'accord du ministre de la Justice prévoit 480 gardiens supplémentaires, la rénovation de prison et même la construction de nouvelles prisons. Le gouvernement considère que tout a été dit, il y a déjà plusieurs semaines. "Je constate que cette négociation a été clôturée, pas aujourd'hui, mais par un protocole qui a été signé par un certain nombre de syndicats, il y a déjà 3 semaines si ma mémoire ne me fait pas défaut."
Un bel effort selon le Premier ministre mais insuffisant pour certains gardiens de prison. Les syndicats chrétiens et socialistes réclament 7075 équivalents temps-plein jusqu'à la fin de cette législature.
Actuellement, les 16 prisons de Wallonie sont toujours touchées par la grève et les 2 prisons bruxelloises aussi. Une situation qui dure maintenant depuis plus d'un mois. Des assemblées générales sont prévues aujourd'hui et demain pour savoir si le mouvement se poursuit.
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