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Propos polémiques de Frank Vandenbroucke: qu'en pensent ses partenaires de gouvernement, le PS et le MR?

 
CORONAVIRUS
 

Le ministre de la Santé est interrogé aujourd'hui en commission du parlement. Frank Vandenbroucke n'a pas évoqué ce matin ses déclarations à propos des commerces et de leur fermeture pour provoquer un électrochoc. En attendant, ce matin, ses partenaires de gouvernement ont un peu adouci leur position et parlent d'erreur de communication de la part du ministre sp.a.

"Dans une équipe, on ne lâche personne. Et personne ne lâche. C’est ça une vraie équipe. Une équipe de 11 millions." Voilà le message véhiculé par la nouvelle campagne de communication des autorités pour vaincre ensemble l’épidémie de coronavirus.

Mais l’équipe aux commandes a quelques ratés. Une petite phrase du ministre de la Santé a mis le feu au poudre. Selon Frank Vandenbroucke, la fermeture des commerces non essentiels avait pour but un électrochoc psychologique. Il n’y avait pas réellement de raison sanitaire.

Aujourd’hui, les partenaires du gouvernement PS et MR parlent d’erreur de communication. "Evidemment qu’il y a une erreur de communication monstrueuse évidemment", réagit Philippe Close, le bourgmestre de Bruxelles, invité de Bel RTL ce matin. "Il faut arrêter de croire qu’on a un ministre qui voudrait le mal des indépendants ou qui aurait pensé à mal. Cette chamaillerie ne nous grandit pas dans le monde politique", estime le socialiste.

"Pour le moment, il n’y a pas de difficultés à y voir dans la vie du gouvernement", assure pour sa part Georges-Louis Bouchez, le président du MR, via un appel vidéo. "Disons que c’est une erreur de communication, mais elle ne doit plus se reproduire", souligne le libéral.

Un assouplissement avant les fêtes ? 

La tension est donc apaisée mais les critiques des fédérations professionnelles persistent. Sur quelle base scientifique la fermeture des commerces non essentiels a été prise ? C’était le 30 octobre dernier lors d’un comité de concertation. "Ce sont les fruits d’une longue réflexion basée sur des faits et des chiffres. Ce sont les mesures de la dernière chance", déclarait ce jour-là notre Premier ministre Alexander De Croo.

Nous sommes alors en pleine deuxième vague. 6439 personnes sont hospitalisées, c’est déjà plus que pendant la première vague et la courbe ensuite a encore grimpé. Le constat est le même pour les malades en soins intensifs. Il faudra attendre 10 jours pour que la courbe s’inverse.

Cette après-midi, le ministre de la Santé répond aux questions des députés. Frank Vandenbroucke a déjà annoncé qu’il ne voulait pas d’assouplissement avant les fêtes. "C’est totalement exclu", a-t-il martelé sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche" le weekend dernier. Mais aujourd’hui, ses partenaires PS et MR l’envisagent si les chiffres de l’épidémie continuent à diminuer.

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