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Paul Magnette renvoie à Koen Geens la responsabilité de sa démission

Paul Magnette renvoie à Koen Geens la responsabilité de sa démission
 
 

(Belga) La démission précipitée vendredi soir du chargé de mission royale Koen Geens (CD&V) relève de sa propre décision, a affirmé dimanche le président du PS Paul Magnette, après que M. Geens lui eut reproché un "coup de sabot" manquant d'élégance.

"C'est sa propre décision de démissionner car nous, nous étions prêts à tester d'autres formules. Manifestement, lui pas, sachant que le CD&V voulait d'une alliance PS-N-VA", a indiqué le porte-parole du PS, Frédéric Masquelin, dans une réaction à Belga. Le président du PS aurait "bondi" en entendant "les propos erronés" de M. Geens sur les plateaux télévisés. Réclamant du respect, le chrétien-démocrate flamand avait notamment affirmé que M. Magnette, durant sa mission royale d'information, ne l'avait invité que le 5 décembre, soit plus de six mois après les élections. "C'est totalement faux. Il y a eu des bilatérales avec le CD&V les 9 et 12 novembre. Une réunion le 15 novembre a été annulée en dernière minute vu l'absence déclarée de mandat de M. Geens. Une dernière réunion s'est tenue le 5 décembre. Il n'y a donc eu qu'une seule réunion en moins avec le CD&V par rapport aux autres partis." Paul Magnette réfute également la proximité alléguée d'un accord et met au défi M. Geens de prouver le contraire. "Il n'y avait pas de texte d'accord, c'était une table des matières sans propositions concrètes. Si M. Geens prétend le contraire, qu'il publie ce texte." Une proposition budgétaire a en revanche bien été avancée. Mais par rapport au budget de la Suédoise pour le social, elle était d'un milliard d'euros en retrait, selon le PS. "Ce n'était donc pas une option: on refuse de faire payer la facture de la Suédoise par les citoyens. On veut une rupture par rapport à la politique d'austérité du gouvernement précédent", expose le porte-parole. Le PS, dont le bureau est maintenu lundi à 10h00 du matin, dit appeler "chacun à garder son calme et à tenter de trouver une solution pour sortir de la crise le plus rapidement possible". "Nous sommes toujours prêts à tester d'autres formules que celle préconisée par M. Geens." (Belga)


 

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