En ce moment
 
 

Pas facile d'être socialiste: les membres du PS se réunissent pour "réfléchir" sur eux-mêmes

 
 

Le Parti socialiste organise son huitième "Chantier des idées" ce samedi à Bruxelles. L'occasion de faire le bilan d'un parti qui cherche de nouvelles lignes directrices et qui évolue désormais dans l'opposition au gouvernement fédéral.

Nos journalistes Loïc Parmentier et Didier Clippe se sont rendus à la réunion du Parti socialiste organisée à Bruxelles ce samedi. Une quinzaine de ces rencontres sont prévues pour repenser profondément le PS.

Un gros chantier, car depuis l'arrivée du gouvernement Michel, ce n'est pas évident d'être socialiste:

  • Le PS se retrouve dans l'opposition au fédéral.
  • Il est dans les majorités au sein des régions.
  • Le parti doit faire face à la montée du PTB sur sa gauche.
  • Il doit affronter le poids du passé après avoir dirigé le précédent gouvernement.

"On travaille beaucoup, dans l'ombre, pour avoir de nouvelles méthodes d'action et de travail. On doit vraiment répondre à ce que demandent nos citoyens", confie le président du PS, Elio Di Rupo.


Le PS a-t-il du mal à trouver sa place? Les réponses d'Onkelinx et Magnette


 
Le Parti socialiste veut donc changer et redéfinir sa position pour trouver le ton juste. C'est qu'il y a un peu plus d'un an, en octobre 2014, le PS découvrait l'opposition au fédéral… Avec une Laurette Onkelinx déchaînée, parfois même qualifiée d'"hystérique". 500 jours plus tard, on retrouve la même député socialiste, beaucoup plus calme et dans une ambiance studieuse. Loïc Parmentier l'a interrogée, ainsi que le ministre-président Paul Magnette. La question: le PS a-t-il du mal à trouver sa place sur la scène politique? "Moi en tout cas je n'ai aucun problème. Je soutiens ce qu'il se passe dans les régions, je conteste le gouvernement MR/N-VA, et en même temps je m'investis au niveau du parti", explique Laurette Onkelinx. "C'est peut-être que notre message n'est pas assez clair, c'est justement pour ça qu'on prend du temps pour réfléchir sur nous-mêmes", confie Paul Magnette.

Le Parti socialiste est donc bien en chantier. Ses représentants l'ont promis: d'ici la fin de l'année ils annonceront leurs nouvelles idées… et leurs nouvelles méthodes.


 

Vos commentaires