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Maxime Prévot reçoit une soixantaine de parents d'enfants handicapés et autistes

Maxime Prévot reçoit une soixantaine de parents d'enfants handicapés et autistes
 
 

(Belga) Une soixantaine de parents d'enfants handicapés et autistes se sont rassemblés lundi matin lors d'un sit-in organisé par le Groupe d'action dénonçant le manque de places pour personnes handicapées de grande dépendance (GAMP) devant le cabinet de Maxime Prévot, ministre wallon de la Santé et de l'Action sociale, place des Célestines à Namur. L'autisme est mal pris en charge, dénonce surtout le GAMP.

Le Plan Grande Dépendance annoncé par la Région wallonne est resté lettre morte depuis la nouvelle législature et le Plan Autisme annoncé par Maxime Prévot dans la presse le 2 avril 2015 est actuellement une déclaration de bonnes intentions, regrette le GAMP. Tous ont été reçus par Maxime Prévot et son cabinet. "Il nous a bien écoutés et bien entendus mais c'est loin d'être satisfaisant car il y a des problèmes de budget. Des enveloppes ont été dégagées pour l'année prochaine mais c'est encore insuffisant", estime Cinzia Agoni, porte-parole du GAMP et présidente d'Inforautisme. Deux rencontres auront à nouveau lieu dans le mois avec le cabinet de Maxime Prévot: une pour avancer sur le Plan Grande Dépendance et une concernant le Plan Autisme. "Ce n'est qu'en 2004 que la Fédération Wallonie-Bruxelles a déclaré l'autisme comme handicap et plus comme maladie mentale d'origine psychologique. En Flandre, cela avait été fait dès 1994. La prise en charge de l'autisme en Flandre est donc différente aussi", ajoute Cinzia Agoni. La plate-forme Autisolidarité et le GAMP organiseront un 55e sit-in durant la deuxième quinzaine de novembre devant le cabinet de la ministre de l'Education et de l'Enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles, Joëlle Milquet. "On a 1.200 places disponibles dans l'enseignement adapté pour les autistes. Or, il y a 11.000 enfants autistes en Fédération Wallonie-Bruxelles", indique Cinzia Agoni. "Les enfants autistes ont des capacités intellectuelles normales voire supérieures. Il leur manque juste les moyens de communiquer. Par manque d'éducation et de scolarisation, ils deviennent sur-handicapés", déplore-t-elle. (Belga)


 

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