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Marc Goblet fête son dernier 1er mai en tant que patron de la FGTB avec un peu de regrets: "Il faut respecter ce choix"

 
 

Ce premier mai est aussi le dernier pour Marc Goblet, en tant que secrétaire général de la FGTB. L’homme avait décidé de faire un pas de côté, pour des raisons de santé. Aujourd’hui il va mieux. C’est donc avec un peu de regrets qu’il abandonnera ses fonctions le mois prochain. Christophe Clément et Benjamin Va Kelst sont allés à sa rencontre.

Cette fête des travailleurs a un goût particulier pour Marc Goblet qui vit son dernier 1er mai en tant que patron de la FGTB. A bientôt 60 ans, il récupère mieux que prévu de sa greffe du foie et aurait finalement bien terminé son mandat.

"Depuis que j’ai été opéré, je retrouve petit à petit la forme mais quand on a fait un choix, il faut le respecter. Je resterai toujours un militant", confie-t-il.

Non à la réforme Peeters qui assouplit les heures supplémentaires. Oui à la taxation des revenus immobiliers. Marc Goblet décerne au gouvernement Michel, le premier prix des menteurs et appelle à l’unité de la gauche.

"Nous devons être capables de démontrer  que la gauche est encore capable de faire rêver, qu’elle est encore capable de donner de l’espoir. Mais pour cela, nous devons arrêter , à gauche, de nous déchirer", souligne-t-il.

Pour le syndicaliste, les actions menées durant son mandat n’ont pas été vaines, quoiqu’en pense une partie de la population.


"Je considère qu'il a porté ses fruits"

"C’est un plan d’action qui n’avait plus eu lieu depuis 30 ans. Je considère qu’il a porté ses fruits car, nous sommes arrivés en 2017 à conclure un accord interprofessionnel", ajoute-t-il.

Mais comment les militants jugent-ils son action ?

"On n’a pas raté le coup, on a freiné le gouvernement", déclare Michel Jacobs, secrétaire fédéral CGSP.

"Il y a des réflexions qui ont été portées au gouvernement et qui ont freiné certaines décisions", estime une militante.

Applaudi longuement au terme de son discours, Marc Goblet quittera son poste le 30 juin prochain. Il redeviendra alors simple militant après seulement trois ans passés à la tête du syndicat socialiste. 


 

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