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Les exploitants de saunas et spas privés engagent une procédure devant le Conseil d'Etat

Les exploitants de saunas et spas privés engagent une procédure devant le Conseil d'Etat
 
 

(Belga) Une trentaine d'exploitants de saunas et spas privés, sous les auspices de la fédération SpaBelgium, ont entamé jeudi une procédure en référé devant le Conseil d'État. En raison de l'urgence, l'affaire sera déjà à l'ordre du jour mercredi prochain. Ils demandent l'annulation d'un certain nombre d'articles du décret ministériel, leur permettant de rouvrir leurs portes, et ils réclament des dommages et intérêts pour le manque à gagner.

Les initiateurs de la procédure disent ne pas comprendre que certains secteurs sont déjà autorisés à rouvrir et non les saunas et spas privés, alors qu'il n'y a pas de contact avec d'autres bulles ou personnes. "Les piscines publiques ont déjà été autorisées à rouvrir, tout comme les chambres d'hôtes, les hébergements et les maisons de vacances qui disposent d'un espace bien-être privé", explique le président de SpaBelgium, Christiaan Janssens. Il ajoute que des experts, dont Marc Van Ranst, ont indiqué qu'il n'y a plus de raison de maintenir les saunas privés fermés. En décembre dernier, une double procédure a déjà été entamée, par laquelle les ministres compétents du gouvernement fédéral ont été convoqués et une demande d'annulation a été soumise au Conseil d'État. Toutefois, cette procédure est longue. "Étant donné que de très nombreux exploitants de saunas privés sont confrontés à de graves problèmes financiers, SpaBelgium se sent obligé d'engager une procédure d'urgence en référé", indique le président de l'organisme. Cette procédure en référé permet de traiter l'affaire beaucoup plus rapidement, en l'occurrence le mercredi 24 février, deux jours avant un nouveau comité de concertation. Les exploitants de saunas privés estiment que le gouvernement est fautif et qu'il "n'a même pas la courtoisie de répondre (à leurs) arguments". "Nous exigeons non seulement un ajustement immédiat (de la situation), mais aussi une compensation pour la perte de revenus injustifiée", conclut M. Janssens. (Belga)


 

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