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Négociations politiques : la mission des informateurs prolongée, tous les partis politiques consultés sauf le Vlaams Belang et le PTB

 
 

Le roi Philippe a prolongé jeudi la mission des informateurs royaux, Didier Reynders et Johan Vande Lanotte, à l'issue du rapport qu'ils lui ont remis après une semaine de consultations discrètes, a annoncé le Palais.

16h50: Du côté du gouvernement bruxellois, les trois informateurs bruxellois, Laurette Onkelinx (PS) et Rudi Vervoort (PS) ainsi que Elke Van den Brandt (Groen), ont achevé jeudi après-midi leurs rencontres avec les représentants des partenaires sociaux de la Région-capitale, dans le cadre des démarches visant la formation du futur gouvernement bruxellois. Vendredi, ils entendront une série d'associations et acteurs publics des secteurs du logement, le matin, et de la mobilité, l'après-midi.

Ils entreront ainsi en dialogue, à partir de 10h00 avec le Syndicat des Locataires, à 10h30 avec la Plateforme Logement, à 11h00, avec le Syndicat des propriétaires et à 11h30, avec la Fédération des Agences immobilières sociales (AIS). Sont attendus l'après-midi au siège du gouvernement bruxellois, les représentants de la STIB à 14h00, ceux de la SNCB et d'Infrabel à 14h30, du Groupe de Recherche et d'Action des Cyclistes quotidiens (Gracq) et du Fietsersbond à 15h00 et de Brussels for zero à 15h30. Ces rencontres auront lieu au BIP, le siège du gouvernement bruxellois, situé 11, Place Royale, à 1000 Bruxelles.  

16h30: Du côté du gouvernement wallon, le PS débutera un deuxième tour de consultations à Namur demain vendredi. Le président du PS, Elio Di Rupo, et l'ex-ministre-président wallon Paul Magnette débuteront vendredi un deuxième tour de consultations en vue de la formation d'un gouvernement wallon en recevant d'abord le MR à 10h00 au parlement de Wallonie. Ecolo et le PTB seront reçus mardi et mercredi prochains, selon un calendrier qu'il reste à définir.

Contrairement au premier tour de consultations, le cdH ne sera plus convié puisqu'il a décidé de renoncer à toute participation majoritaire dans les entités du pays où il exerce une représentation. L'absence du cdH diminue le nombre de coalitions possibles en Région wallonne, au nombre de trois, PS-MR, PS-MR-Ecolo ou PS-Ecolo-PTB.  

Et maintenant, quel travail pour les deux informateurs? Dans les jours qui viennent, Didier Reynders et Johan Vande Lanotte "continueront de travailler dans la discrétion pour tenter d'avancer vers la formation d'un gouvernement fédéral", ont-ils enfin assuré. A leur programme: des rencontres avec des représentants du Bureau du Plan, du Réseau wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP) et du Réseau belge de lutte contre la Pauvreté (BAPN). 

15h48: Tous les présidents de partis ont été invités sauf le Vlaams Belang et le PTB, indique Didier Reynders. "Il n'y a aucune possibilité de voir se mettre se mettre en place des majorités où soit le Belang soit le PTB se retrouverait. Nous avons tiré la conclusion que le contact était nécessaire avec tous les autres présidents de partis avec cette exclusive", a-t-il affirmé. 

Durant la semaine écoulée, Didier Reynders et Johan Vande Lanotte se sont entretenus avec les présidents de tous les partis qui sont actuellement en mesure de jouer un rôle dans la formation d'un gouvernement fédéral, tout en tenant compte de l'attitude des partis les uns envers les autres. Ils se sont également entretenus avec les responsables des négociations dans les régions et les communautés, conformément à la mission qui leur a été assignée.

Les informateurs ont en outre eu des contacts avec les syndicats (FGTB, CSC, CGSLB), les employeurs (FEB, UCM, Unizoet Agrofront), la Banque Nationale et le réseau contre la pauvreté (Het Netwerk tegen Armoede). Ils ont par ailleurs demandé à une première série de services publics fédéraux (Intérieur et Police fédérale, Justice, Défense, Affaires Étrangères, Santé) quelles pourraient être leurs priorités pour les années à venir. Enfin, ils ont discuté des défis climatiques avec l'expert Jean-Pascal van Ypersele.

15h30: Au terme de ce premier round de consultations, "un scénario tel que celui vécu en 2010 et 2011 n'est plus possible aujourd'hui dans la formation d'un gouvernement", ont estimé les deux informateurs. Le gouvernement en affaires courantes n’a plus de majorité au Parlement. Il est minoritaire. "Comparé à la situation en 2010 et 2014, l'actuel gouvernement minoritaire en affaires courantes n'a en effet pas le même pouvoir décisionnel qu'un gouvernement sortant en affaires courantes disposant d'une majorité au parlement" et "il y a une forte conscience de cela chez tous les partenaires politiques, économiques et sociaux", ont-ils précisé. 

"Dans l’intérêt de nos concitoyens, il faut donc trouver une solution rapidement pour répondre aux défis et risques auxquels notre pays devra faire face (par exemple réagir au Brexit). Nous allons continuer à travailler dans la discrétion pour tenter d’avancer sereinement", a encore déclaré Didier Reynders, avant de céder la parole à l'autre informateur, Johan Vande Lanotte.

15h25: La conférence de presse débute. "Depuis jeudi dernier, nous avons dressé une premier bilan politique, économique, social. Nous avons rencontré tous les présidents des partis en mesure de jouer un rôle dans la formation du gouvernement. Nous avons également rencontré les associations représentants les travailleurs et les employeurs et la Banque nationale. Nous avons parlé avec Jean-Pascal Van Yperseel des enjeux climatiques. Prochainement, ils vont voir le Bureau du plan et le réseau belge de lutte contre la pauvreté", a indiqué Didier Reynders. 

15h07 : Sa Majesté le Roi a reçu en audience au Palais de Bruxelles Messieurs Didier Reynders et Johan Vande Lanotte. Les informateurs ont fait rapport au Roi. Sur leur proposition, la mission a été prolongée et ils feront à nouveau rapport au Roi le lundi 17 juin. Ils continueront à œuvrer en vue de permettre la formation d’un gouvernement fédéral dans les meilleurs délais, indique un communiqué du Palais. 


14h: Les deux informateurs sont arrivés au Palais pour rencontrer le Roi. Les informateurs royaux, Didier Reynders et Johan Vande Lanotte, ont fait leur rapport au Roi sur l'état d'avancement de leur mission ce jeudi à 14h, au Palais de Bruxelles. Ils sont arrivés dans la même voiture, d'après nos journalistes présents sur place. Une conférence de presse a lieu dans la foulée :

11h: pour la FGTB de Bruxelles, la présence du MR au gouvernement n'est pas une option. La secrétaire générale de la FGTB de Bruxelles, Estelle Ceulemans, a affiché jeudi ses réticences à la constitution d'une coalition en Région bruxelloise avec le MR. "Pour nous le MR n'est pas une option... Les affiliés de la FGTB ne le comprendraient pas", après les cinq années de dommages sociaux liés à la politique du gouvernement fédéral sortant, a-t-elle dit à son arrivée au siège du gouvernement bruxellois.

10h: Les informateurs royaux, Didier Reynders et Johan Vande Lanotte, feront rapport au Roi de l'état d'avancement de leur mission ce jeudi à 14h, au Palais de Bruxelles, a-t-on appris à bonne source. Une conférence de presse aura lieu dans la foulée, à 15h au Palais d'Egmont, et sera diffusée en direct sur les plateformes numériques de RTL info (web, appli, mobile).

8h: Jean-Luc Crucke reste très prudent en cette période de négociations. Invité de Fabrice Grosfilley sur BEL RTL, il n'a tendu officiellement la main à aucun parti, malgré la défection du cdH. Le MR a cependant évoqué l'urgence climatique à court, moyen et long terme, tendant officieusement la main à Ecolo :

7h: Quelles sont les trois options qui s'offrent au roi ? Didier Reynders et Johan Vande Lanotte vont aller remettre un premier rapport au souverain à 14h. En fonction des conclusions des informateurs, le Roi aura trois options devant lui. 1. Les prolonger dans leur mission. Parce que le travail n'est pas encore totalement abouti. 2. Le scénario que l'on a connu le plus souvent, dans notre histoire politique, c'est qu'après un informateur, le Roi nomme un formateur, pour bâtir une majorité et un accord de gouvernement. Mais à ce stade, et vu les divergences entre la N-VA et le PS, notamment, ce scénario semble prématuré. 3. Dernière possibilité: charger d'autres personnalités politiques, d'une autre mission royale. Ce qui est arrivé souvent, ces 8 dernières années. Pré-formateur, médiateur ou démineur par exemple.

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