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Le Roi termine ses entretiens avant de dévoiler son "initiative": est-ce la dernière fois qu'il donne son avis sur un dossier politique?

Le Roi termine ses entretiens avant de dévoiler son "initiative": est-ce la dernière fois qu'il donne son avis sur un dossier politique?
 
 

Suite et fin des entretiens chez le Roi ce vendredi matin. A 9h, le président du PTB. A 10h, le président de la Chambre et à 11h15, Charles Michel. Ensuite on attend "une initiative royale". Le Roi devrait dire si oui ou non il accepte la démission du gouvernement.

Le Roi termine ses entretiens avec les responsables politiques ce vendredi matin. Il reçoit à 9 heures, le président du PTB, Peter Mertens, avant le président de la chambre, Siegfried Bracke. A 11 heures 15, c'est au tour de Charles Michel de frapper à la porte en tant que Premier ministre démissionnaire...

Le Roi devra dire dans la foulée s'il accepte ou non la démission du gouvernement. Une obligation protocolaire qui agace, côté néerlandophone. Côté francophone, c'est moins marqué.

Alors, est-ce la dernière fois que le Roi donne son avis sur un dossier politique ?

La réponse avec Vincent Dujardin, professeur d'histoire à l'UCL, et spécialiste de la monarchie. "Je pense que lorsque la formation du gouvernement est aisée, le rôle du Roi n'est pas vraiment nécessaire. Au début du règne du Roi Albert II, lorsqu'il y a eu, en 1995, en 1999 et en 2003 des formations aisées, on a évoqué la fin du rôle du Roi. Mais c'est lorsque c'est devenu plus difficile qu'on s'est rendu compte de l'utilité que présentait la présence d'un chef de l'Etat, dont le rôle ne peut cependant pas être surestimé car il dépend aussi des desiderata des présidents de parti. Tant qu'on veut garder une Belgique, je pense que la présence d'un Roi, qui peut jouer un rôle dans les moments de crise, est utile", a indiqué le professeur d'histoire.

Notons encore que le gouvernement minoritaire doit se réunir ce matin, à 9 heures.

Et hier soir, la chambre a approuvé la loi de finances, qui permet d'assurer la continuité du budget. Le gouvernement minoritaire ne peut plus le faire adopter. Le mécanisme permet de débloquer des crédits, sur la base des dépenses, de cette année. Ce sera pour le premier trimestre.

Le PTB s'est abstenu, le Vlaams Belang a voté "contre" cette idée.


 

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