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Le poisson d'avril de Pascal Vrebos à son invité: "Theo Francken sera candidat à Bruxelles, votre réaction?"

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Didier Gosuin (DéFI, anciennement le FDF) était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL-TVI. Le ministre bruxellois de l'Economie et de l'Emploi a été interrogé sur une information soi-disant de dernière minute: Theo Francken (N-VA) se présenterait aux élections régionales à Bruxelles. Didier Gosuin a répondu franchement à la question, avant que Pascal Vrebos ne lui avoue qu'il s'agissait d'un poisson d'avril.

Pascal Vrebos: Quelle est votre réaction?

Didier Gosuin: Il a le droit, voilà…

P. V.: Vous vous y attendiez?

D. G.: Non, du tout, mais ce n'est pas ma tasse de thé Théo Francken. Voilà encore un homme qui communique pour activer parfois les instincts les plus négatifs.

P. V.: Il va faire un tabac?

D. G.: Oh, probablement qu'il va attirer beaucoup d'électeurs. Vous savez, je suis ministre de l'Emploi, et je refuse beaucoup de permis de travail. Je sais que quand je refuse ces permis de travail, c'est la certitude que ces gens vont devoir quitter le territoire. Mais moi je ne veux pas communiquer là-dessus. Je veux communiquer sur des choses positives, et pas me faire mousser avec ce qui sont quand même des drames humains.

P. V.: C'était un poisson d'avril, Didier Gosuin. Vous y avez cru?

D. G.: Il aurait pu le faire vous savez.

P. V.: Donc ça veut dire que c'était plausible?

D. G.: Oui tout à fait. Vous savez, la N-VA a une volonté de mettre sous tutelle Bruxelles.

P. V.: Vous êtes soulagé que ça soit un poisson d'avril quand même?

D. G.: Non, parce que, vraiment, moi je ne me calque pas sur ce que fait la N-VA.

P. V.: Mais s'ils ont une majorité côté flamand, qu'est-ce que vous faites après les élections? Vous comprenez là Didier Reynders qui dit qu'on peut gouverner avec eux? (NDLR: à la région de Bruxelles-Capitale, le gouvernement doit regrouper une majorité des députés francophones et une majorité des députés néerlandophones de la région).

D. G.: Il ne s'agira pas de gouverner. Il y a une majorité, effectivement. Le système bruxellois fait que la majorité néerlandophone se fait à côté de la majorité francophone. Nous veillerons à avoir la majorité francophone la plus forte pour empêcher les dérives qui mettraient sous tutelle Bruxelles.


 

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