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Le modèle économique d'Uber doit être au centre du débat, selon l'UBT-FGTB

 
 

(Belga) Le syndicat socialiste UBT-FGTB a plaidé mardi pour ne pas discuter de l'utilisation du smartphone mais bien du modèle économique d'Uber lors du conseil des ministres du gouvernement bruxellois qui se tiendra jeudi.

Depuis lundi, les chauffeurs de la plateforme américaine actifs dans la capitale ne sont plus autorisés par l'administration régionale à utiliser leur smartphone pour prendre des commandes de courses. Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) a l'intention de mettre le dossier sur la table du gouvernement jeudi. Pour "orienter le débat dans la bonne direction", l'UBT-FGTB soutient que c'est le modèle économique d'Uber qui doit être discuté et non l'utilisation du smartphone. "Le secteur du taxi doit absolument utiliser les nouvelles technologies et les applications modernes, mais pas au détriment des conditions de travail et de salaire des taximen. Or, avec le modèle économique de la plateforme américaine, c'est exactement ce qui se passe", souligne Frank Moreels, président du syndicat socialiste. Et de poursuivre : "Le ministre-président Rudi Vervoort a pris cette décision dans le cadre de son combat contre Uber, qui s'obstine à refuser de suivre les règles existantes et opère selon ses propres règles et lois. Uber utilise le système des limousines pour contourner les règles, l'interdiction de l'usage du smartphone est donc le seul moyen légal de museler Uber", analyse le responsable syndical. L'entreprise relevant de la réglementation de la location de voitures avec chauffeur, les commandes de courses via le système de géolocalisation d'un téléphone portable sont en effet interdites. L'UBT-FGTB épingle par ailleurs le ministre Sven Gatz (Open Vld) et le secrétaire d'Etat Pascal Smet (sp.a), qui ont dénoncé l'interdiction de l'usage des smartphones par les chauffeurs de la plateforme américaine. Selon l'organisation socialiste, tous deux devraient "soutenir le développement d'une appli-taxi bruxelloise pour garantir ainsi le respect des conditions de travail et de salaire et un bon statut aux chauffeurs". Frank Moreels cite ainsi en exemple 'Wave-a-cab', une initiative limbourgeoise qui se concentre sur les entreprises et les chauffeurs de taxi locaux et traditionnels tout en les couplant aux technologies et applications modernes. (Belga)


 

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