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Le masque tombe un peu partout... en Flandre

Le masque tombe un peu partout... en Flandre
 
 

(Belga) Le comité de concertation s'est accordé vendredi sur des assouplissements au port du masque qui constitueront un "socle fédéral" à partir du 1er octobre. A Bruxelles, en revanche les règles actuelles continueront à être en vigueur, a annoncé le ministre-président Rudi Vervoort. En Wallonie, son collègue Elio Di Rupo a plaidé pour la prudence et s'inscrit dans les recommandations des experts.

Selon ce socle fédéral, le port du masque par les plus de 12 ans ne restera plus obligatoire que dans les transports en commun, les gares et les aéroports, les établissements de soins, les professions de contact et lors d'événements rassemblant plus de 500 personnes à l'intérieur. Les Régions sont libres d'adopter des règles plus contraignantes si la situation épidémiologique sur leur territoire le requiert, ce qui sera le cas dans la Région-capitale. En Wallonie, le gouvernement régional n'a pas encore tranché. Il se réunira "dans les prochains jours" pour décider si les assouplissements s'appliqueront au sud du pays à partir du 1er octobre. En Flandre, le gouvernement se réunira aussi en début de semaine prochaine, mais le ministre-président Jan Jambon a déjà annoncé que le nord du pays s'en tiendrait vraisemblablement au socle fédéral concernant le masque. À partir du 1er octobre, les discothèques pourront rouvrir leurs portes, à condition d'utiliser le covid safe ticket et d'assurer une qualité de l'air et une ventilation suffisantes. Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, a particulièrement insisté sur le respect des protocoles et l'obligation qui sera faite aux exploitants de prouver qu'ils respectent les règles.  Si les derniers assouplissements ont pu être décidés, c'est grâce à la bonne couverture vaccinale en Belgique, même si elle reste déficiente dans certaines zones. Le Premier ministre, Alexander De Croo, a lancé un nouvel appel visant les non vaccinés. "C'est en train de devenir une épidémie de non vaccinés. En tant que société, on ne peut pas accepter que des personnes fassent le choix d'en mettre d'autres en danger. Les vaccins sont sûrs, gratuits et disponibles partout. Ces personnes sont aussi responsables du fait que des règles plus strictes demeurent en certains endroits (...) Ce n'est pas acceptable. Mettre en danger d'autres personnes, c'est un droit qu'on ne peut pas avoir", a-t-il déclaré. (Belga)


 

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