La réforme du secteur des taxis votée par le Parlement wallon en septembre 2023 entrera en vigueur le 1er décembre prochain. Cette réforme inscrit les services de taxis, qu'il s'agisse des taxis de station (utilisant un taximètre ou un autre équipement agréé) ou des taxis de rue (recourant exclusivement à un service d'intermédiation électronique, comme les services d'Uber, Bolt, Heetch...), dans un nouveau cadre légal.
Concrètement, trois catégories de transport rémunéré feront leur apparition : les transports spéciaux, regroupement les véhicules légers avec chauffeur et les taxis collectifs ; les taxis de station utilisant un taximètre ; et les taxis de rue, travaillant avec une application.
Les véhicules devront être âgés de moins de sept ans et la licence d'exploitation durera sept ans maximum, en fonction de la limite d'âge du véhicule qui est atteinte sept ans après la date de première immatriculation. Les services d'intermédiation électronique (comme Uber, Bolt, Heetch...) devront également disposer d'une licence, valable cinq ans et renouvelable.
Selon la réforme, le nombre de taxis de station et de taxis de rue sera limité pour chaque catégorie à un véhicule pour 1.500 habitants de la commune (contre un pour 2.500 habitants pour tous les taxis auparavant). Une dérogation est prévue pour les taxis équipés pour le transport de personnes à mobilité réduite.
Des tarifs minimums sont fixés par le gouvernement wallon. Ils varient selon la réservation via un service d'intermédiation électronique de transport ou non, selon le kilométrage, les frais d'attente mais aussi la réalisation d'une course de nuit ou non.
Enfin, pour accroître la sécurité du client, le certificat de capacité, reprenant l'identité complète du chauffeur, son expérience, le nom de l'exploitant, etc., devra être affiché de manière visible à bord de chaque véhicule. Un système de gestion des plaintes sera également mis en place par la Région.
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