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La N-VA dénonce des visites médicales gratuites de policiers: une critique "digne de l'idéologie communiste"

La N-VA dénonce des visites médicales gratuites de policiers: une critique "digne de l'idéologie communiste"
 
 

Le député Koenraad Degroote (N-VA) a dénoncé samedi la possibilité pour les policiers opérationnels de bénéficier de visites gratuites chez le médecin, un avantage inhérent à leur statut, a rappelé dimanche le syndicat libre de la Fonction publique (SLFP). Le syndicat s'est étonné de constater que "dans la logique N-VA, tout avantage donné à une catégorie (professionnelle) doit être égal à ce que reçoivent tous les autres citoyens: c'est digne de l'idéologie socialiste, voire même communiste", a-t-il épinglé.


"Savoir si tous les avantages liés à son statut de parlementaire ne sont pas cruellement excessifs par rapport à la situation de la plupart de ses concitoyens"

"D'autres métiers ont des avantages dont les policiers ne bénéficient pas, et nous ne les envions pas nécessairement. Peut-être que ce parlementaire NV-A qui prêche l'égalité pour tou(te)s, devrait se regarder dans le miroir et se questionner pour savoir si tous les avantages liés à son statut de parlementaire ne sont pas cruellement excessifs par rapport à la situation de la plupart de ses concitoyens"
, s'est encore insurgé le syndicat libéral.


"Beaucoup trop de collègues victimes d'un accident grave de travail sont littéralement abandonnés par leur employeur"

Ce "spécialiste de la police de la NV-A" oublie un détail important, relève le SLFP sur le fond. "Beaucoup trop de collègues victimes d'un accident grave de travail - par le fait de violence d'un tiers ou d'un accident - sont littéralement abandonnés par leur employeur (les autorités politiques) en matière de paiement de frais médicaux, et doivent assumer seuls (avec leur famille) des coûts parfois exorbitants", a-t-il précisé. "Les membres de la N-VA essaient depuis bien longtemps de faire croire qu'ils sont les 'amis' des policiers. Mais vraiment, lorsqu'on constate la débâcle en matière de 'solution' à notre problème de pension, solution émanant d'un ministre N-VA, joyeusement rejoint par un 'syndicat apolitique' - apparaît le fait évident qu'ils ne partagent pas du tout la même réalité que nous, policiers", s'insurge-t-il. Et les président et vice-président du SLFP de conclure par une citation latine: "Ab amicis honesta petamus" (À un ami, on ne doit demander que ce dont il est capable).


 

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