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L'imam radical de Verviers n'a toujours pas été expulsé: "Je me demande s’il s’agit d’un effet d’annonce" de Theo Francken

 
 

L'imam radical de Verviers, qui devait être expulsé, est toujours en Belgique. Shayh Alami avait pourtant reçu un avis d'expulsion. Un mois plus tard, il réside toujours à Dison. Il aurait même, dit-on, introduit un recours contre cette décision. Pour le bourgmestre PS Yvan Ylieff, cette expulsion n’était visiblement qu’un "effet d’annonce" du secrétaire d’État N-VA Theo Francken.

En vertu d’un arrêté royal, Shayh Alami aurait dû quitter notre royaume pour le 28 août. Mais l'imam controversé est toujours présent à Dison, en région liégeoise. Le maïeur PS de la ville a réagi en direct dans le RTLinfo 13h. Yvan Ylieff a répondu aux questions de Luc Gilson.

Vous pouvez nous confirmer qu'il est toujours présent dans la région ? 

"A ma connaissance, aujourd’hui à l’heure où je vous parle, la personne concernée est toujours à Dison, dans ma commune. Je ne l’ai pas vu personnellement, mais il est toujours actif. Il est bien vivant puisque je suis informé qu’il conduit chaque jour ses enfants à l’école du quartier."

Vous dites que cette expulsion n’était qu’un "effet d’annonce" du secrétaire d’État N-VA Theo Francken. Pourquoi ?

"J’ai posé la question. Je me demande s’il s’agit d’un effet d’annonce. Si ce n’est pas le cas, cela commence à y ressembler curieusement parce que l’arrêté royal d’expulsion date du 15 juillet 2015. Il a été signifié à l’intéressé une première fois le 24 juillet, une deuxième fois le 27 juillet et il devait être exécuté un mois plus tard, c’est-à-dire le 27 août à minuit. Nous sommes aujourd’hui le 9 septembre et je vous confirme que la personne concernée est toujours bien présente à Dison. Alors, je pose la question de savoir, comme tous les habitants de la région, pourquoi cet arrêté royal dont le secrétaire d’Etat Francken est chargé à l’article 2 de l’exécution n’est pas exécuté".

Que comptez-vous faire, en tant que bourgmestre ? Avez-vous un recours possible pour l'éloigner de votre commune ou, du moins, le surveiller de près ?

"J’ai demandé à la police locale de m’informer des raisons pour lesquelles l’intéressé est toujours là. Et elle m’a répondu que c’est à l’Office des étrangers a posé la question et pas à la commune."


 

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