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Groen et le sp.a réclament qu'on revoie nos relations avec l'Arabie saoudite, qui "finance le terrorisme et diffuse le radicalisme"

Groen et le sp.a réclament qu'on revoie nos relations avec l'Arabie saoudite, qui "finance le terrorisme et diffuse le radicalisme"
 
Bruxelles
 

Le parti d'opposition Groen a appelé mardi à suspendre toutes les relations commerciales entre la Belgique et l'Arabie saoudite et tous les investissements qui y sont faits. "Ce pays empoisonne toute la région avec ses messages fondamentalistes et finance le terrorisme international. Une réévaluation de nos relations avec l'Arabie saoudite est non seulement une question de droits de l'homme, mais aussi de sécurité et il en va de notre propre intérêt", affirme le député Groen Wouter De Vriendt. Le sp.a abonde dans le même sens.

Selon Groen, la lutte interne contre le terrorisme ne peut pas être dissociée d'une "réévaluation de la politique étrangère". "Il manque un point de vue du gouvernement sur nos relations avec l'Arabie saoudite et les autres pays radicalement islamistes", estime Wouter De Vriendt.


Stopper l'exportation d'armes vers ce pays

Les exportations annuelles de la Belgique vers l'Arabie saoudite s'élèvent à 2 milliards d'euros. 10% de ces exportations concernent le commerce d'armes. "Il est incompréhensible que, à tout le moins sur le plan des exportations d'armes, l'Arabie saoudite ne figure pas sur une liste noire. En 2013, des pays comme l'Egypte, le Yémen, la Syrie et Bahrein ont été placés sur cette liste noire, tandis qu'on s'est borné à 'resserrer' les contrôles pour l'Arabie. C'est clairement insuffisant", renchérit le député flamand Wouter Van Besien.

Groen demande concrètement de suspendre tous les investissements "dans l'attente d'une analyse approfondie des flux financiers vers et en provenance de l'Arabie saoudite".


"Ils financent le radicalisme"

Le sp.a, également dans l'opposition, estime que la Belgique doit revoir ses relations commerciales avec l'Arabie. "Nous procédons à de la déradicalisation en Belgique, mais nous collaborons en même temps avec des pays qui diffusent et financent le radicalisme. Cette contradiction est intenable", affirme le député Dirk Van der Maelen. Pour lui, le gouvernement doit faire un choix. "On ne peut pas faire de manière crédible de la déradicalisation si on conclut des accords économiques avec des régimes qui soutiennent des groupements extrémistes. Nous savons aussi que l'Arabie saoudite violent les droits de l'homme et le droit du travail. Il est grand temps de revoir ces liens économiques."



 

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