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Fusillades à Molenbeek: la bourgmestre demande 20 policiers supplémentaires, voici la réponse de la ministre de l'Intérieur

 
 

Ces derniers jours, plusieurs fusillades se sont produites à Molenbeek-Saint-Jean, dans un contexte de trafic de drogue. Pour lutter contre ces trafics, la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) s'est entretenue avec la bourgmestre de la commune, Catherine Moureaux : "J'ai confirmé que je veux voir comment on peut encore renforcer l'appui fédéral, qu'on donne déjà" a-t-elle annoncé au micro de Fabrice Grosfilley, sur Bel RTL.

Cette réunion visait à étudier la demande de Catherine Moureaux, de l'affectation d'une vingtaine de policiers supplémentaires dans la commune : "Dans le passé, mes prédécesseurs ont déjà essayé d'envoyer plus de policiers. (…) Je ne fais pas de promesses que je ne peux pas tenir. C'est la raison pour laquelle j'ai dit que je vais l'étudier" lâche Annelies Verlinden. "On envoie déjà 52 policiers additionnels, elle nous en demande une vingtaine de plus, je vais voir comment on peut faire, mais je vais pas dire que ce sera arrangé demain. Il faut trouver ces policiers" clarifie la ministre.

Annelies Verlinden a affirmé que le recrutement et la sélection de la police additionnelle a été augmenté, tant pour la police fédérale que locale. "On a pris des décisions la semaine passée, au sein du gouvernement, pour renforcer la police judiciaire fédérale" ajoute-t-elle.

La ministre de l'Intérieur a rappelé que dès son entrée en fonction, il y a un an et demi, elle a augmenté les investissements dans la sécurité et la police : "Cette année-ci, on investit 70 millions de plus, l'année prochaine, 90 millions, et l'année d'après, 100 millions. Je crois que dans le passé on avait un désinvestissement dans la sécurité de notre pays" a-t-elle affirmé.

"C'est vrai que les incidents et les fusillades se sont montrées très agressives ces derniers mois" admet Annelies Verlinden. La ministre de l'Intérieur précise que le problème ne se limite pas à la Belgique, mais est un phénomène international : "C'est la raison pour laquelle on travaille très étroitement avec nos pays voisins, comme les Pays-Bas et la France. On a également décidé d'envoyer un officier de liaison en Colombie pour attaquer cette problématique à la source" explique-t-elle.


 

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