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Frank Vandenbroucke évoque pour la première fois un plan de retour à la vie normale

 
 

Le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke, était l'invité de la Matinale Bel RTL ce vendredi à 7h50, à la veille de la reprise du secteur de l'horeca pour le service à l'extérieur. Il a répondu aux questions de Fabrice Grosfilley. 

Et cette réouverture des terrasses réjouit le ministre: "Je crois que c’est une très bonne chose, que beaucoup de gens se réjouissent, et je comprends".

Ça veut dire qu’il faut se réjouir, ou que l'on va devoir quand même respecter un certain nombre de règles ?

"Je crois qu’il faut se réjouir d’abord, parce que quand on a dit qu’il fallait rouvrir les terrasses, nous avions dit qu’il fallait que deux conditions soient satisfaites : une diminution du nombre de patients hospitalisés en soins intensifs et 80% de vaccination [des personnes âgées, ndlr]. Le nombre de patients en soins intensifs a diminué, et on est actuellement à plus de 87% des personnes âgées qui ont reçu leur première dose de vaccin. Donc, c’est quand même un premier challenge réussi. Ceci étant, des protocoles stricts ont été établis avec les secteurs pour ouvrir en sécurité. Evidemment, nous comptons sur toutes et tous pour appliquer ces protocoles rigoureusement".

Beaucoup de gens se demandent si l'on pourra aller aux toilettes dans le café ou le restaurant, et si l'on pourra entrer à l’intérieur s’il pleut ?

"Non. S’il pleut, l’idée n’est pas de rentrer et de s’asseoir à l’intérieur. Evidemment, s’il faut aller à la toilette, c’est autre chose. Il faut vraiment rester dehors, c’est une réouverture dehors, parce que les risques de contamination sont beaucoup moins importants quand on est dehors".

Les indicateurs sont bons, le nombre de personnes en soins intensifs est sous la barre des 750 ce matin. On devrait atteindre la barre des 500 lits en soins intensifs à la fin du mois de mai, théoriquement. Est-ce que ça veut dire qu’après les terrasses, on va pouvoir discuter des ouvertures à l’intérieur, de la culture, des sports, lors du prochain comité de concertation mardi ?

"Oui. Les indicateurs épidémiologiques vont en effet dans le bon sens, c’est vraiment un soulagement pour moi aussi. Je suis vraiment heureux de cela. Je crois qu’on discutera sans aucun doute de nouveaux assouplissements et à vrai dire, j’espère que lors du prochain comité de concertation, mardi prochain, on pourra esquisser un plan de retour à la vie normale, graduellement, étapes par étapes, d’ici, disons, vers septembre-octobre.

Mais évidemment, la lutte contre le virus n’est pas encore gagnée. La vaccination avance mais le virus est toujours là. SI l’on veut avoir un bel été, si l’on veut rouvrir la vie normale étape par étape, il faut que nous soyons encore très prudents dans les prochaines semaines.

D’ailleurs, pour la prochaine salve d’assouplissements, celle qui a été programmée pour juin, nous avons dit qu’il fallait descendre sous les 500 patients covid en soins intensifs, donc il faut poursuivre nos efforts".

Ça veut dire quand même que la vie normale, c’est pour septembre-octobre, mais que la reprise de l’horeca en intérieur ou de la culture, ça pourrait être début juin ?

"Non, les dates n’ont pas encore été fixées, et ce qui est important, c’est cette condition, qu’il faut moins de 500 patients covid en soins intensifs. Il faut vraiment laisser travailler les hôpitaux dans des conditions normales et on n’en est pas encore là. C’est ultra important pour tout un chacun, tout un chacun peut être hospitalisé. Et il faut que les hôpitaux puissent eux aussi retourner à une vie normale, et on est loin du compte, mais on avance".


 

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