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"En quête d'une coalition au fédéral, les informateurs et préformateurs ne nous coûtent pas un seul euro"

"En quête d'une coalition au fédéral, les informateurs et préformateurs ne nous coûtent pas un seul euro"
©BELGA
 
 

Depuis les élections, il y a 8 mois, il y a eu 5 informateurs et deux "préformateurs". Notre journaliste politique Antonio Solimando nous révélait ce matin sur Bel RTL le coût de ces chargés de mission.

"Si je peux au moins vous rassurer là-dessus : cela ne vous a coûté pas un seul euro ! Les chargés de mission royale exercent ces fonctions à titre bénévole. Ils ne touchent pas de prime, pas de salaire, pour cette fonction supplémentaire.

Mieux : leurs frais ne sont pas couverts non plus, par le budget de l'Etat. Si par exemple, ils veulent une salle de réunion dans un bâtiment de l'Etat, leur parti doit la louer. S’ils veulent commander un repas pour l'une de ces fameuses réunions entre le PS et la N-VA. Ce sont les partis des chargés de mission qui payeront  l'addition.

Si vous pensez donc, qu'il suffirait de couper les vivres aux informateurs, pour qu'ils trouvent une solution, comme on le lit souvent sur les réseaux sociaux, vous comprenez désormais, que ce n'est pas si simple.

Bien sûr, une nuance. La plupart des hommes chargés d'une mission par le Roi sont des professionnels de la politique. Ils ont donc une autre fonction rémunératrice, et payée par les contribuables. Comme par exemple pour Rudy Demotte qui est député, ou Koen Geens, qui est ministre. Ou président de parti, comme Magnette, Bouchez et Coens. Précision : les présidents de partis sont rémunérés sur la caisse de leur formation politique. Des partis qui tirent l'essentiel de leurs revenus d'une dotation, en fonction des voix récoltées lors des élections.

Les salaires des présidents sont donc quand même, indirectement, payés avec nos sous."

> Mais combien gagnent les présidents de partis ?


 

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