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Faut-il quatre ministres pour le climat en Belgique? Céline Frémault, en charge de l'Environnement à Bruxelles, répond (vidéo)

  • quatre ministres pour le climat, ce n''est pas trop en Belgique?

  • En 2 mois, 195.000 marchent pour sauver la planète: vous faites quoi?

 
 
 

Au lendemain de la marche pour le climat qui a rassemblé quelque 70.000 personnes dans les rues de Bruxelles, la ministre bruxelloise de l'Environnement Céline Frémault répondait à nos questions.

Céline Frémault, ministre de l’Environnement et de l’Energie à Bruxelles et nouvelle vice-présidente du cdH, était l’invitée de la Matinale de Bel RTL ce lundi. Elle a répondu aux questions d’Antonio Solimando.

Est-ce qu'aujourd’hui, quatre ministres pour le climat, ce n’est pas trop en Belgique, quand on parle d’un problème national et même international ?

"Je sais qu'aujourd'hui, la question se pose toujours de savoir s’il faut re-fédéraliser les compétences climatiques…"


Est-ce que ce ne serait pas plus efficace ? C’est la demande de certains manifestants.

"Aujourd'hui, quels sont les leviers ? Ce sont des leviers de mobilité, de territoire, de fiscalité, qui sont des compétences régionales. Ce qu’il faut, c’est coordonner les politiques, et il faut des experts aussi, qui guident de façon constante les politiques dans leurs décisions. C’est pour ça que j’ai proposé la mise en place d’une agence inter-fédérale pour le climat. Pas pour avoir un brol institutionnel en plus, mais pour avoir des experts qui vont tracer les décisions politiques, et vont dire, attention, cette décision-là, que vous mettez sur la table, elle n’est pas assez ambitieuse par rapport au -55% (de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, ndlr)".


Si on doit mettre en place des éoliennes, interdire certains véhicules, on peut très bien le faire au niveau national. Pourquoi on besoin de ministres régionaux aujourd'hui sur ces questions-là ?

"Vous en avez besoin par rapport à toute une série de questions énergétiques en matière de renouvelable".


Ce qu’on voit, c’est que du coup, la prise de décision est très difficile.

"D'où la nécessité de coordonner. Je crois aussi de façon forte à la cadence, à la nécessité de mettre les uns et les autres autour de la table, de rythmer la prise de décisions. Les choses sont possibles".


Pas de re-fédéralisation pour vous ?

"Pour moi, pas de re-fédéralisation, par contre une efficacité plus forte. Des prises de décisions qui vont plus vite et mieux. Ce sont des enjeux climatiques mais aussi de qualité de l’air. On a mis en place une zone de basses émissions à Bruxelles. Est-ce que vous croyez que ça a été facile? Non, il faut de la pédagogie et des convictions".


 

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