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Faut-il plus de caméras de surveillance à Bruxelles? La justice répond

 
 

Jean-Marc Meilleur, le procureur du Roi de Bruxelles, est l’invité de la rédaction de Bel RTL. Au micro de Martin Buxant, il explique comment les enquêtes sont menées après les incidents de samedi dernier à Bruxelles.

Martin Buxant: Vous recherchez maintenant les personnes impliquées dans ces émeutes. Comment cela se passe ? C’est via les images des caméras de surveillance ? Vous disposez d’assez d’images ?

Jean-Marc Meilleur: On a beaucoup parlé des images et c’est effectivement un élément très important mais le travail d’enquête ne se limite pas aux images. Une fois qu’on a les images, il faut identifier les personnes. Si elles sont identifiées, il faut pouvoir avoir des témoignages, recouper les informations pour pouvoir apporter de nouveau la preuve. J’insiste vraiment sur cet élément-là, ce n’est pas parce qu’une personne était présente sur les lieux au moment des faits qu’elle a commis des infractions. Il nous appartient, et je pense que c’est bon dans un état de droit, de pouvoir démontrer si quelqu’un a oui ou non commis une infraction.

M.B.: Est-ce qu’il y a assez de caméras de surveillance à Bruxelles? Parce que certains politiques veulent en ajouter…

J.M.: D’un point de vue purement judiciaire, le fait d’avoir plus de caméras de surveillance facilite un certain nombre de choses. A l’heure actuelle, il y a de plus en plus de caméras de surveillance qui sont installées. Cela facilite un certain nombre d’enquête. C’est une bonne direction pour moi.


 

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