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Face au drame de Caterpillar, Bart De Wever met en cause le PS: "J'espère que les francophones feront le bon choix"

 
Caterpillar
 

La N-VA elle a choisi le parc Plopsaland à La Panne pour faire sa rentrée politique et organiser sa journée des familles. Le président de la N-VA, Bart Wever, était interrogé en direct par Caroline Fontenoy dans le RTL INFO 13H.

La fermeture de Caterpillar Gosselies a provoqué une onde de choc en Wallonie. Le sujet a évidemment été abordé par tous les partis francophones, mais beaucoup moins en Flandre. "C'est un drame social qui ne concerne pas le nord du pays?", demande Caroline Fontenoy au président de la N-VA. "On a vécu des drames comme ça aussi dans le nord du pays. On l'a vu à Anvers avec la fermeture d'Opel, c'est un vrai drame pour les milliers de gens qui y travaillent et ça me confirme dans la conviction qu'on doit travailler au redressement de notre économie et à la compétitivité", a estimé Bart De Wever.

Le président du parti nationaliste flamand va même plus loin et pointe du doigt la responsabilité du PS et de ses alliés des gouvernements wallon et francophone. "J'espère que les Francophones feront le bon choix, pour des partis qui ont le courage de reformer notre économie et de prendre des mesures qui sont nécessaires. Et ne plus voter pour des partis qui nous ont mené dans une situation où la compétitivité de notre économie est de telle sorte qu'on voit la fermeture d'entreprises", s'est exprimé Bart De Wever.


Un ancien dirigeant de Caterpillar pointait déjà un problème de compétitivité en 2013

En 2013, interrogé par le magazine économique Trends Tendance, l'ancien administrateur délégué de Caterpillar entre 2000 et 2006 pointait déjà du doigt un problème de compétitivité. "C'est un problème de compétitivité. C'est-à-dire de salaires, et aussi de flexibilité, de coût d'énergie, etc. Vous me direz que ce sont les revendications de la FEB, mais c'est un peu ça quand même. La concurrence des pays émergents est forte. Et surtout la compétitivité vis-à-vis des pays comme la France, l'Allemagne ou le Royaume-Uni est en recul, ce qui est catastrophique", estimait à l'époque Pierre Cuisinier.


Rétrospective des évènements ces cinq dernières années

En juin 2011, le groupe Caterpillar confirme un investissement de 150 millions d'euros d'ici à 2015 à Gosselies destiné à moderniser des lignes d'assemblage.
En février 2012, les ouvriers de l'entreprise observaient une grève de 24 heures pour marquer leur opposition à la délocalisation d'une chaîne de production et d'un atelier de découpage occupant en tout quelque 80 travailleurs.

Quelques mois plus tard, en août, la direction de l'usine carolo a annoncé de nouveau le recours, dès septembre, au régime de chômage économique prévu pour les employés. Il est également décidé de mettre à l'arrêt, un jour par semaine, une partie des 1.000 appointés (employés et cadres) de son personnel.

Jeudi 28 février 2013, la direction de Caterpillar Belgium annonce la suppression de 1.400 emplois sur son site de Gosselies. L'entreprise souffre de la crise continue dans le secteur des industries minières et des conditions économiques générales. Vendredi 2 septembre, un conseil d'entreprise extraordinaire est convoqué à 8h30 chez Caterpillar Gosselies. Les syndicats, suivis de la direction, annoncent que le site de Gosselies va fermer ses portes. Quelque 2.000 personnes travaillaient encore sur le site carolo. La direction du constructeur d'engins de génie civil Caterpillar a par ailleurs fait savoir qu'elle envisageait de transférer les volumes réalisés sur son site de Gosselies vers Grenoble, en France, et vers d'autres sites dans le monde.


 

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