Le cabinet de Joëlle Milquet se vide quelques mois à peine après son entrée en fonction comme ministre de l'Education et de la Culture. Plusieurs membres de sa garde rapprochée ont démissionné.
Joëlle Milquet ferait-elle fuir ses collaborateurs? Dix membres de son équipe ont présenté leur démission à la ministre de l'Education. La tête dirigeante, un chef de cabinet, son adjoint, des responsables de projets-phares, comme la lutte contre le redoublement, des membres de la cellule budgétaire. Ce ne sont pas des postes anodins.
Imposerait-elle des rythmes de travail trop difficiles?
La ministre minimise. Elle évoque une transition normale, pour les membres du cabinet, après son arrivée à la tête du portefeuille de l'éducation. Des rythmes de travail différents, plus rigoureux, hérités du fédéral, et imposés par la nouvelle ministre, qui ne conviendraient pas à tout le monde.
Une version contestée par plusieurs sources en interne, au cabinet enseignement.
A qui la faute?
Selon La Libre Belgique, c'est "l'instabilité permanente" qui règne au sein du cabinet, qui a motivé les départs. Selon l'Echo, les restrictions budgétaires qui leur sont imposées. Selon nos sources, des divergences de vues majeures, entre la ministre et les responsables de son cabinet.
Pas le bon moment
On se souvient qu'au milieu de l'été, après la nomination de Joëlle Milquet, la question de la composition du cabinet avait déjà été débattue.
Les changements d'hier interviennent deux mois après l'installation, et alors que les projets de refonte de l'enseignement sont déjà lancés.
Antonio Solimando @Asolim
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