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Charles Michel s'explique sur les 900 millions d'économies en soins de santé: "Ça ne vise pas les hôpitaux ou les malades chroniques"

 
 

Le Premier ministre Charles Michel était l'invité du RTLINFO 19H ce samedi, quelques heures après avoir annoncé le bouclage du budget fédéral. Il a répondu aux critiques, dont celle concernant les 900 millions d'euro d'économies sur les soins de santé.

Comment économiser autant sans toucher aux patients? "Pour plus de 670 millions ne sont pas des économies mais des décisions prises depuis quelques temps et qui devaient être validées. Concernant les 227 millions supplémentaires, il faut savoir que le budget des soins de santé est gigantesque. La seule mesure qui pourrait avoir un impact limité, c'est celle qui concerne les antibiotiques. On en consomme beaucoup trop par rapport aux pays voisins. Mais ça ne vise pas les hôpitaux ou les malades chroniques", a assuré Charles Michel.


Taxer les plus-values n'est pas totalement abandonné

Quant à l'idée du CD&V d'inclure une taxe sur les plus-values financières aux mesures, elle a été postposée mais reviendra sur la table selon Charles Michel. "Nous avons décidé de continuer à négocier sur l'impôt des sociétés, le soutien fiscal aux PME et start ups et sur la question des plus-values également. Il m'appartiendra comme Premier ministre d'apprécier à quel moment les dossiers sont suffisamment prêts pour venir sur la table du gouvernement afin qu'on puisse sur ce sujet-là aussi prendre des décisions."


Le capital, donc les plus riches, taxé

Le Premier ministre s'est également défendu d'avoir à nouveau touché les plus pauvres et les travailleurs, sans prendre dans la poche de plus riches. "On a limité les impôts nouveaux et ceux-ci ne touchent pas le pouvoir d’achat, les accises, la TVA ni le travail puisque notre ambition est d’augmenter le pouvoir d’achat. On n’a pas non plus touché au mécanisme d’indexation. L’ensemble des impôts nouveaux, 600 millions sur 3 milliards, porte en fait sur le capital. C’était une volonté pour montrer plus d’équité fiscale."


 

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