En ce moment
 
 

Charles Michel peut-il aller à Marrakech soutenir le pacte de l'ONU sur les migrations malgré le veto de la N-VA? (vidéo)

  • Pacte migratoire: analyse de Dave Sinardet et Pascal Delwit

  • Pacte migratoire: analyse de Dave Sinardet et Pascal Delwit

 
 
 

A quelques jours du sommet international organisé à Marrakech, les 10 et 11 décembre, pour approuver le pacte pour une migration "sûre, régulière et ordonnée" soutenue par le parlement fédéral, la N-VA maintient son rejet du texte. Le Premier ministre, Charles Michel, peut-il, dans ces conditions, se rendre au Maroc afin d'y exprimer le soutien de la Belgique?

Le Premier ministre, Charles Michel, se rendra lundi à Marrakech, où a lieu la conférence internationale qui marquera l'adoption du Pacte sur les migrations de l'ONU, pour y exprimer le point de vue du parlement fédéral, c'est-à-dire le soutien de la Belgique. Or, la N-VA est opposée au Pacte et ne fait pas partie de cette majorité de rechange. "Avec la N-VA dans le gouvernement, la Belgique n'approuvera pas le Pacte, ni à Marrakech, ni à New York", a averti le chef de groupe des nationaliste, Peter De Roover.

Charles Michel peut-il se rendre à Marrakech malgré le véto de son principal partenaire gouvernemental? Quel sera sa légitimité? "Ça c'est une question en partie constitutionnelle et il faut constater que les constitutionnalistes et les politologues ne sont pas toujours d'accord à ce sujet, a expliqué en direct Dave Sinardet, politologue à la VUB (Vrije Universiteit Brussel), dans le RTL INFO 19H. Personnellement, je crois que Charles Michel peut aller à Marrakech comme Premier ministre, notamment pour dire que le parlement belge a voté une résolution pour adopter le pacte migratoire. Si les ministres N-VA ne démissionnent pas, alors ils ne désapprouvent pas formellement cet acte du Premier ministre, alors il est quand même légitimité. Pour New York (il s'agira alors de la signature du pacte migratoire, ndlr), là ce sera autre chose parce qu'il faudra un aval définitif d'un gouvernement".


 

Vos commentaires