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Charles Michel face à Martin, 17 ans: "Les règles encadrant la grève disent qu'on NE PEUT PAS bloquer un zoning"

Charles Michel face à Martin, 17 ans: "Les règles encadrant la grève disent qu'on NE PEUT PAS bloquer un zoning"
 
 

Ce mercredi matin, Bel RTL proposait une émission exceptionnelle en direct du bureau du Premier ministre. Plusieurs citoyens y étaient invités pour s'adresser directement au chef de l'Etat afin d'exprimer une préoccupation et poser une question. Parmi eux, Martin, un adolescent de 17 ans habitant Ham-sur-Heure, dans la province de Namur.

Martin: Monsieur le Premier ministre, j'imagine que vous avez vu l'ouragan social qui s'est abattu sur notre pays, avec des grèves à répétition. Pour ma part, bien que je respecte le droit de grève, je respecte aussi le droit au travail, le droit aux études.
J'ai personnellement été impacté par la grève dans les TEC et les transports en commun. Et donc, aujourd'hui, monsieur le Premier ministre, dans Face aux Belges, je vous demande s'il est possible, s'il est opportun de légiférer le droit de grève?

Charles Michel: Je suis favorable à ce qu'on puisse respecter pleinement la liberté de circuler et de travailler. Je regrette les abus dans le cadre du droit de grève qui conduisent à ce que toi, Martin, tu as été paralysé alors que ce n'était pas ton choix.

ce gouvernement a pris des initiatives qu'on n'a pas prises dans le passé. Il y a eu un blocage de routes par des camionneurs, nous sommes intervenus pour débloquer les routes. Nous avons refusé la passivité.

Puis, le deuxième point est que je suis favorable à ce qu'on mette en place des services minimum dans les transports en commun.
On préférerait avoir un accord avec les syndicats sur les modalités d'un service minimum parce que ce serait plus efficace. Si on arrive pas à avoir un accord, la balle reviendra dans le camp du Parlement pour voir de quelle manière on peut rendre concret le droit de travailler pour ceux qui veulent travailler et le droit de circuler pour ceux qui veulent circuler.

Il y a quelques mois, le gouvernement a encouragé syndicats et employeurs à discuter des modalités du droit de grève. Et moi, je suis très très clair. Je pense qu'on ne peut pas accepter, dans le cadre du droit de grève, que des routes soient bloquées, que des zonings soient bloqués, qu'on paralyse le pays. C'est mauvais pour le pays et c'est pas respectueux des libertés personnelles.

Les règles sont claires. Elles disent très nettement qu'on ne peut pas bloquer un zoning ou une route. Les syndicats disent qu'ils ne peuvent pas contrôleur leurs militants. Je souhaiterais qu'il y ait plus de prise de responsabilité. Quand les militants veulent exprimer un mécontentement, je respecte cela. Qu'ils le fassent en respectant la liberté des autres, de ceux qui ne sont pas nécessairement d'accord avec les positions de l'un ou l'autre syndicat.


 

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