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Ben Weyts prudent face à l'idée de réformer le statut ONSS des footballeurs professionnels

Ben Weyts prudent face à l'idée de réformer le statut ONSS des footballeurs professionnels
 
 

(Belga) Le ministre flamand du Sport, Ben Weyts, a réservé un accueil plutôt mitigé à la proposition de plusieurs partis flamands de réviser le statut ONSS privilégié des footballeurs professionnels. Une modification est "envisageable, mais pas avant que les conséquences pour l'ensemble du secteur n'aient été envisagées, du professionnel grassement rémunéré au footballeur chichement payé, ainsi que pour les joueurs des autres sports d'équipe et individuels", a réagi auprès de Belga le ministre N-VA.

Selon les journaux De Tijd et Het laatste Nieuws, une large majorité politique est d'avis que le statut ONSS privilégié dont jouissent pour leurs salaires les footballeurs professionnels doit être supprimé. Actuellement, un sportif professionnel paie 885 euros par mois de cotisations sociales, même si son salaire annuel dépasse le million d'euros. Après le CD&V et le sp.a, l'Open Vld a dans ses tiroirs une proposition de loi, visant principalement le football, pour augmenter le forfait actuel. Ben Weyts estime pour sa part qu'une réforme est "envisageable", mais pas avant que les conséquences aient été analysées pour l'ensemble du sport et des joueurs. "Rejeter tout le système me semble plutôt malhonnête pour tous les athlètes de haut niveau en Flandre qui, grâce à ce système, parviennent à joindre les deux bouts", selon le ministre N-VA, pour qui la question ne concerne pas seulement le football mais aussi les autres sports pour lesquels les salaires sont moins élevés. "Une réforme aurait aussi des conséquences pour les contrats d'engagement des sportifs de haut niveau à Sport Vlaanderen." La question doit aussi être débattue dans une perspective européenne, estime ce dernier. "Nous ne pouvons pas saper complètement la position européenne de nos clubs de football." En outre, la situation de plus petits clubs n'est pas comparable à celle des clubs du top, et encore moins avec celle d'autres sports comme le basket, le volley ou le hockey, selon M. Weyts. "Et d'autres sportifs dépendent des contrats de travail et des subsides, donc restons dans la nuance et soyons attentifs à ces nombreux athlètes de haut niveau qui doivent se débrouiller avec un petit salaire", a-t-il conclu. (Belga)


 

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