L'affaire Jean-Charles Luperto a été évoquée par son remplaçant à la tête du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Philippe Courard, jeudi matin sur les ondes de BEL RTL.
Philippe Courard, le président du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, était l'invité politique de BEL RTL jeudi matin.
Martin Buxant, notre journaliste, lui a demandé pourquoi il avait si rapidement remplacé Jean-Charles Luperto, visé par plusieurs plaintes pour atteintes publiques aux moeurs
"Le parlement est une institution démocratique qui doit vivre. Les débats doivent se poursuivre. Il y a des questions d'actualité, des décrets qui doivent être discutés… Il faut une continuité. Donc à partir du moment où M. Luperto a décidé, et c'est tout à son honneur de se mettre de côté pour pouvoir se défendre dans le dossier qui est le sien. Il était donc tout-à-fait légitime de le remplacer pour poursuivre le travail", a répondu Philippe Courard.
Est-ce que ça veut dire qu'au PS, on ne croit pas en l'innocence de Jean-Charles Luperto ?
"Non, ça n'a rien à voir. Et je voudrais d'ailleurs témoigner ma sympathie pour Jean-Charles Luperto. La façon dont les choses se sont passées est scandaleuse… Je n'ai pas à juger sur le fond, je ne connais pas l'affaire. Mais il y a la présomption d'innocence dans ce pays, qui a été bafouée, alors qu'elle est essentielle. Chacun y a va de ses déclarations et c'est une condamnation avant que l'enquête ait pu se faire".
A quoi sert Rudy Demotte, coincé entre Joëlle Milquet et Jean-Claude Marcourt, les deux poids lourds ?
"Quand on connait bien l'institution de Wallonie-Bruxelles, on voit que le rôle de Ministre président est essentiel pour maintenir une cohésion dans une équipe. Il doit défendre la francophonie, car derrière la langue française il y a un volet économique qui est important, et qui n'a pas encore été à mon goût suffisamment exploité. C'est un des créneaux de Rudy Demotte", a répondu Philippe Courard.
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