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Affaire Galant: voici les polémiques qui ont entaché sa carrière ministérielle en à peine 1 an et demi

 
 

L’affaire Jacqueline Galant à propos de la sécurité des aéroports n’est pas la première polémique à laquelle doit faire face la, maintenant, ex-ministre. En un an et demi au ministère de la Mobilité et des Transports, elle a dû s’expliquer à plusieurs reprises.

Jacqueline Galant n'en est pas à sa première polémique. Confuse dans les chiffres, perdue dans le dossier du RER wallon, son année et demie au fédéral a été tumultueuse. Serge Vermeiren rappelle les polémiques qui ont entaché son parcours ministériel.

  • À peine intronisée, la ministre de la Mobilité s’embrouille avec les chiffres de la SNCB lors des débats parlementaires. "La SNCB devra épargner d’ici l’horizon 2019, 2,1 milliards d’euros", avait-elle déclaré à l’époque. Le problème, c’est qu’elle a confondu la réduction de la dotation publique et les économies à faire. Mais attention, la ministre a du répondant. "Ce n’est pas du tout une boulette. En fait l’opposition a tellement chahuté cette déclaration gouvernementale et tous les débats de cette déclaration gouvernementale, les chiffres sont partis dans tous les sens", s’expliquait-elle alors. Elle a donc réussi à relever la tête, mais sa réputation est alors déjà ternie.
  • En novembre 2015, Jacqueline Galant a attribué un marché à un bureau d’avocats (Clifford Chance) sans avoir respecté les règles en matière de marchés publics. Charles Michel était alors venu à son secours et cela ne devait pas être la dernière fois. "Est-ce que je pense qu’elle a été imprudente ? Oui, je pense qu’elle a été imprudente." Encore une fois, la ministre s’en sort et se relève.
  • Peu de temps après, Jacqueline Galant a annoncé que la mise à quatre voies du RER Bruxelles-Namur et Bruxelles-Nivelles n’était plus une priorité du gouvernement. "Suite à des études qui sont toujours en cours et qui ne sont pas finalisées, on m’indique que ce ne serait peut-être pas nécessaire de mettre l’ensemble de ces deux lignes à quatre voies", argumentait-elle à l’époque. Nouveau cafouillage et à nouveau Charles Michel doit voler à son secours, mais de façon plus modérée. "Il n’y a pas de désaveu, mais probablement dans la manière de communiquer les décisions prises, il y a eu un manque de clarté", justifiait-il.
  • Le travail de Jacqueline Galant est alors de plus en plus critiqué et sa position d’équilibriste vacille avec un dernier dossier, celui de la sécurité des aéroports.

 

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