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"Jacqueline Galant est devenue la femme à abattre"

"Jacqueline Galant est devenue la femme à abattre"
 
galant
 

Denis Ducarme, chef de groupe MR, était l’invité de Martin Buxant ce vendredi matin sur Bel RTL. Il a notamment évoqué le cas de la ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant (MR) et du contrat onéreux qu’elle a passé avec le cabinet d’avocats Clifford Chance sans passer par un marché public.

Denis Ducarme a donné son avis sur le cas de Jacqueline Galant, vendredi matin sur Bel RTL. Pour le chef de groupe MR, le Parlement s'est transformé en tribunal, et la cible désignée est Jacqueline Galant.

Vous l’avez dit, ce Parlement ressemblait de plus en plus à un Tribunal, ça veut dire quoi ? Que les chiens sont lâchés, que l’opposition veut une tête MR ?

"Les chiens sont lâchés, comme vous y allez Monsieur Buxant. Je ne me permettrais pas. Je dis simplement que j’ai constaté, en effet, depuis un certain nombre de jours, hier au Parlement, que ça se transformait en Tribunal, et que Jacqueline Galant était un peu devenue la femme à abattre. Il ne faut tout de même pas se leurrer", a estimé Denis Ducarme.

La femme à abattre ?

"Oui, on sait que c’est une femme de caractère, on sait qu’elle a commis cette erreur et hier, le Parlement se transformait en Tribunal, c’est malheureux qu’on ait des attaques personnelles de cet ordre par rapport à une personne. Ça reste une personne. Ça va très loin", a-t-il ajouté.


"Ils ont droit à ne pas faire grève"

Denis Ducarme a aussi été questionné sur un autre sujet brûlant: les syndicats. Et le chef de groupe MR appuie l'idée de les doter d'une personnalité juridique et d'assurer la "liberté de travailler".

Cela s’agite beaucoup ces dernières semaines. Vous voulez les doter d’une personnalité juridique et assurer la liberté de travailler, comment ça va fonctionner ?

"On l’a vu ces dernières semaines, il est inacceptable qu’un certain nombre de personnes ne puissent pas se rendre sur leur lieu de travail. Ils ont droit à ne pas faire grève. Nous respectons, naturellement, la liberté de ceux qui veulent faire grève, mais nous devons intégrer dans notre droit positif, et c’est l’objet de la proposition, un élément d’équilibre qui garantisse à ceux qui ne veulent pas faire grève, qui veulent travailler, de travailler sans entraves".


 

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