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Voici l'oeuvre dédiée à la mémoire des victimes des attentats de Bruxelles (vidéo)

 
 

"Blessés mais toujours Debout face à l'inconcevable", c'est le nom de l'oeuvre dédiée aux Victimes des Attentats terroristes qui était présentée ce matin à Sainte-Cécile, en province du Luxembourg.

L'œuvre d'art dédiée à la mémoire des victimes des attentats de Bruxelles, le 22 mars 2016, a été présentée à la presse dimanche aux ateliers Bouvy à Sainte-Cécile, en province de Luxembourg. Un semi-remorque acheminera lundi une double structure monumentale pesant plus de 2 tonnes. L'œuvre du sculpteur et acteur Jean-Henri Compère doit être définitivement installée mercredi, une semaine avant son inauguration officielle.

Le monument, de 20 mètres de long et 2 de haut, sera implanté sur l'axe central piétonnier, situé petite rue de la Loi (entre le rond-point Schuman et l'avenue de la Joyeuse Entrée). Le Bruxellois Jean-Henri Compère, qui a notamment joué dans "La Trêve", exerce ses talents de sculpteur depuis une dizaine d'années. Il a remporté l'appel à projets lancé par le gouvernement fédéral portant sur l'installation d'une œuvre commémorative des attentats qui ont touché la capitale il y a bientôt un an. "J'avais envie de faire du monumental et quelque chose qui me touchait vraiment", a indiqué l'artiste pour qui le deuil n'est pas un concept étranger. "C'est une oeuvre violente, mais qui va vers l'apaisement, vers la réconciliation et le dialogue. Et puis il y a surtout le fait qu'on dise 'non', qu'on n'accepte pas ce genre de choses et qu'on reste debout", a précisé l'artiste.

L'ensemble est composé de deux plaques jumelles en acier inoxydable satiné. "Deux plaques qui se font face et se rejoignent en se redressant, tel deux aimants qui s'opposent, marquant d'un geste fort le refus de la violence et laissant au travers de l'espace qui les sépare, la place au dialogue et à l'espoir."

L'œuvre peut s'apparenter à deux ailes d'avion, une rame de métro ou une vie brisée, tout en véhiculant un message d'espoir. "L'inox poli reflète les humeurs du temps. Quand il fera gris, l'œuvre reflétera la morosité. Quand il pleuvra, la pluie sera visible comme des larmes sur la tôle. Et quand il y aura du soleil, ça va rayonner. Et ça, c'est la vie, c'est l'espoir", explique Jean-Henri Compère, qui a travaillé une trentaine de jours sur le projet, motivé par cette formule: "blessés mais toujours debout face à l'inconcevable".


 

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