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Valentin, 20 ans, était dans le 3e wagon du train accidenté: "On a vu des gens étendus au sol, on en entendait d'autres qui criaient"

 
 

Une cinquantaine de personnes se trouvait dans le train de voyageurs au moment de l'accident à Saint-Georges-sur-Meuse, essentiellement des employés de la SNCB et des étudiants. Vincent Jamoulle et Julien Raway ont rencontré l'un d'eux, Valentin, qui raconte la panique survenue après l'accident.

Valentin est un étudiant de 20 ans qui se trouvait dans le train au moment de l’accident dimanche soir à Saint-Georges-sur-Meuse. "C’est seulement après cinq minutes qu’on a pu descendre du train et quand on a vu le premier wagon détruit et le deuxième wagon renversé, on a compris ce qui s’était passé. Même avant, quand il y a eu le choc, il y a beaucoup de personnes qui criaient et qui pleuraient, mais quand il y en a qui sont sortis, c’était encore pire. On entendait même des gens qui criaient à l’intérieur du deuxième wagon qui était retourné", raconte-t-il au micro de Vincent Jamoulle pour le RTLinfo 19H.


"Il y avait des personnes qui avaient cassé la vitre du train pour sortir"

Il était dans le troisième wagon. Du choc violent et extrêmement bref avec le siège devant lui, il ne garde physiquement qu’une lèvre un peu gonflée. "J’étais avec plusieurs personnes et on est directement partis, donc dès qu’on est sortis du train, on est allés voir les personnes blessées, essayer de voir pour aider les gens et on a vu des gens étalés au sol et qui étaient toujours conscients, mais on voyait qu’ils n’allaient pas très bien. Il y avait des personnes qui avaient cassé la vitre du train pour sortir, on a essayé de dégager les personnes qu’il y avait en dessous. Mais après on n’est pas des secouristes, donc on n’a rien su faire", regrette le jeune homme.


"Après c’est comme le cheval, si on tombe une fois, il faut quand même s’y remettre"

Est-ce l’assurance que lui donnent ses 20 ans ? Est-ce son tempérament ? L’arrivée d’un train en gare ne lui pose aucun problème, il est prêt à embarquer. "C’est normal qu’il y ait encore des trains qui viennent. Moi c’est le premier que je vois, mais ce ne sera surement pas le dernier à mon avis. Je n’ai pas le choix. Après c’est comme le cheval, si on tombe une fois, il faut quand même s’y remettre", relativise l’étudiant.

Il admet quand même qu’il risque d’accuser le coup plus tard, mais ses amis sont là pour s’occuper de lui.


 

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