L'avocat de l'un des prévenus du dossier Black Eagle, relatif à un vaste trafic de drogue, a plaidé lundi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, la culpabilité de son client uniquement pour avoir géré des locations de boxes de garage et de véhicules pour le compte du réseau de trafic de drogue. Quarante personnes, principalement de nationalité albanaise, sont prévenues dans ce dossier pour avoir fait partie d'une organisation criminelle active dans le trafic international de cocaïne.
"L'enquête ne montre à aucun moment que le GSM de mon client borne tout près d'un des laboratoires [de conditionnement de la cocaïne]", a plaidé l'avocat. "C'est un homme qui vit en Belgique. Il a reçu de l'argent uniquement pour gérer les locations de boxes de garage et de véhicules. Ça s'arrête là. Il n'a pas participé à l'extraction, au conditionnement et à la vente de la drogue. Il n'a pas participé aux faits de séquestration [d'un chauffeur poids lourd à Berlare]", a-t-il poursuivi.
Le prévenu a des antécédents judiciaires anciens. Le 18 avril dernier, la procureure a requis contre lui une peine de 10 ans de prison. Son avocat a plaidé lundi une peine de prison de cinq ans maximum, avec sursis.
Quarante personnes sont prévenues dans ce procès pour participation à une organisation criminelle active dans le trafic de drogue entre l'Amérique du Sud et l'Europe. L'enquête, au nom de code Black Eagle, a débuté en septembre 2020 lorsque la police a découvert, dans des boxes de garage à Evere, une grande quantité d'acétone et un tonneau de liquide dans lequel avait été dilué l'équivalent de 600 kilos de cocaïne.
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