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Rosario, un sans-abri, est mort dans l'attentat à l'aéroport de Bruxelles: "Il vivait depuis plusieurs mois dans le hall des départs"

Rosario, un sans-abri, est mort dans l'attentat à l'aéroport de Bruxelles: "Il vivait depuis plusieurs mois dans le hall des départs"
 
 

Les attentats du 22 mars à Bruxelles ont fait 32 morts, répartis pour moitié sur le site de Brussels Airport et pour l'autre dans la station métro Maelbeek. Toutes les victimes ont été identifiées. Parmi elles figure un sans-abri de 56 ans.

Depuis les attaques sanglants du 22 mars dernier, l'homme n'avait plus donné signe de vie à ses proches. Mardi soir, la famille a finalement appris son décès. Un choc pour la maman. "Jusqu'à ce moment, je vivais dans l'incertitude", confie-t-elle à la DH. "Bien sûr, vous vous attendez au pire parce que vous ne l'avez plus entendu depuis une semaine, mais lorsque vous affrontez la réalité, c'est quand même extrêmement douloureux".

"Il vivait depuis plusieurs mois dans le hall des départs"

Rosario avait perdu son job de magasinier et comme le révèle le quotidien francophone, il "vivait depuis plusieurs mois dans le hall des départs de l'aéroport". Sa maman, bénéficiant d'un studio social, ne pouvait l'héberger. "Il a eu des difficultés financières, il a dû rendre son appartement situé dans le centre de Zaventem (...) il ne voulait pas dormir dans la rue, il avait décidé de passer ses nuits dans laéroport de Zaventem. Affreux, mais là-bas il était au chaud pour la nuit".

Rosario avait un entretien d'embauche

Tragédie du destin, Rosario devait se rendre à un entretien d'embauche le jour des attentats. "Il regardait vers l'avenir de manière positive", raconte encore sa maman. "Il m'a assuré que dès qu'il aurait un nouvel emploi et un toit, il ne remettrait plus les pieds dans le hall des départs. Il n'en pouvait plus d'être obligé de dormir là chaque nuit et voulait à nouveau avoir son propre chez-lui".

"Il prenait son petit-déjeuner"

Malheureusement, ce ne sera jamais le cas pour ce bon-vivant. "Selon la police, au moment de l'attaque, Rosario était en train de prendre son petit-déjeuner dans un snack à quelques mètres de l'endroit où la première bombe a explosé (...) Un grand coup dur pour notre famille".


 

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