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Procès du viol et meurtre de Wivinne Marion - Jour 2: elle est décédée des suites de la strangulation

Procès du viol et meurtre de Wivinne Marion - Jour 2: elle est décédée des suites de la strangulation
(c) Belga
 
 

La cour d'assises de Namur a poursuivi mardi le procès de Xavier Van Dam, accusé de séquestration, viol, et assassinat sur Wivinne Marion, le 1er novembre 2018 à Namur.

Les enquêteurs ont projeté une vidéo récapitulative d'une quarantaine de minutes au sujet de l'affaire. Interrogé sur le contenu de celle-ci par le président Warnon, l'accusé, Xavier Van Dam, ne s'est guère montré plus bavard que lundi. "Cela ne m'évoque rien de plus qu'à la reconstitution. Je ne suis pas en position pour contester quoi que ce soit."

Les légistes ont ensuite pris la parole. Le docteur Duverger a réalisé les premières constatations au bord du halage à Flawinne, alors que la voiture venait d'être sortie de la Sambre. "Le corps de la victime, qui mesurait 1m56 et pesait 52 kilos, était dans le coffre, sous un drapeau belge. Nous avons immédiatement observé un important trauma crânien et de la face." De l'autopsie, il ressort que le visage présentait des lésions traumatiques importantes, notamment un hématome dans la région orbitale gauche, une fracture de la maxillaire et du nez, ainsi qu'un arrachage d'une partie de l'oreille droite. "Il s'agit d'un traumatisme facial extrêmement important. Un énorme hématome recouvrait la totalité de la tête, le toit de l'orbite gauche était fracturé."

Des marques de strangulation manuelles ont également été relevées, tout comme une compression importante du larynx. La mort est survenue en raison de cette strangulation, même si les coups violents auraient pu entraîner celle-ci par la suite. La victime ne présentait pas de traces de noyade. Il n'y avait pas d'eau dans son estomac ni dans ses poumons. La victime ne portait pas de traces d'agression sexuelle. Étant donné que l'ADN de l'accusé a été retrouvé dans les parties intimes de Wivinne Marion, l'hypothèse d'une relation sexuelle alors que celle-ci était inconsciente ou post mortem n'est pas à exclure.


 

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