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Procès De Gelder: voici ce que l'homme qui avait menacé un journaliste doit respecter s'il veut rester libre

Procès De Gelder: voici ce que l'homme qui avait menacé un journaliste doit respecter s'il veut rester libre
 
 

Un jeune homme qui avait menacé le père d'un enfant présent à la crèche où avait sévi Kim De Gelder a reconnu les faits. Les faits s'étaient produits durant le procès du meurtrier. Il n'a pas été condamné à condition qu'il cherche à emploi et soit suivi psychologiquement.

L'auteur de menaces, via Twitter, envers une partie civile au procès de Kim De Gelder et d'un tag sur un bâtiment du Palais de justice de Gand, au cours du procès de Kim De Gelder, bénéficie d'une suspension du prononcé. Il échappe ainsi à sa condamnation à condition qu'il ne commette plus de nouveaux faits et qu'il respecte un certain nombre de conditions, a décidé lundi le tribunal correctionnel de Gand. Le ministère public avait requis une peine de douze mois de prison à son encontre.

Il s'en était pris à un journaliste

Le jeune homme de 26 ans, dont le nom d'utilisateur sur Twitter était "CoolDehLa", s'en était pris au journaliste Bart van Belle. L'enfant de ce dernier se trouvait le jour des faits à la crèche de Termonde où a sévi Kim De Gelder. L'enfant du journaliste n'avait pas été blessé. D'autres tweets du même auteur visaient également la police et le parquet.

Le prévenu avait été appréhendé à son domicile durant le procès. Le parquet avait requis son arrestation, mais le juge l'avait laissé en liberté sous strictes conditions, en l'occurrence l'interdiction de s'adresser aux victimes, à leur famille et d'utiliser les réseaux sociaux. Il ne pouvait par ailleurs plus approcher le Palais de justice de Gand.

Il doit chercher un emploi

L'individu a reconnu qu'il était l'auteur des tweets mais a contesté leur caractère menaçant. Le tribunal a jugé les faits de harcèlement et de vandalisme au Palais de justice établis. Le jeune homme de 26 ans bénéficie de la suspension du prononcé à condition notamment de chercher un emploi et de suivre un traitement psychologique.



 

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