La parquet bruxellois a confirmé mardi qu'il ne se pourvoirait pas en cassation contre la décision du tribunal de l'application des peines (TAP) de remettre en liberté conditionnelle l'homme qui avait renversé et tué la petite Merel De Prins, à Vilvorde en 2015. Selon le ministère public, il n'y a aucun élément dans le jugement rendu par le TAP qui puisse faire l'objet d'un pourvoi.
L'accident mortel s'était déroulé le 28 octobre 2015, au carrefour de la Jan Frans Willemsstraat et la Radiatorenstraat. La jeune Merel De Prins, âgée de 12 ans, circulait sur la piste cyclable lorsque une voiture l'avait heurtée avant de prendre la fuite. La petite fille avait été emmenée à l'hôpital mais avait succombé à ses blessures le soir même.
Le conducteur de 23 ans s'était d'abord enfui à l'étranger mais avait fini par se rendre à la police le 2 novembre. Il était sous le coup d'un retrait de permis au moment de l'accident. Le tribunal correctionnel de Bruxelles l'avait condamné à une peine de cinq ans de prison et d'une amende de 6.000 euros et d'une interdiction à vie de conduire. En octobre 2018, le TAP l'avait placé sous surveillance électronique, assortie de conditions.
Fin novembre, le prévenu avait été interpellé à Leeuw-Saint-Pierre à bord d'un véhicule non assuré. S'il ne conduisait pas, il était soupçonné d'en être le propriétaire. Selon le TAP, ses avocats ont par la suite fourni des documents prouvant que ledit véhicule n'était pas le sien et qu'en outre, la voiture bénéficiait d'une assurance réglementaire.
En outre, le prévenu semble avoir respecté les conditions de sa surveillance électronique. Selon le TAP, il n'y avait donc pas de raison de ne pas accorder de liberté conditionnelle.
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