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Meurtre de Sofie Muylle à Knokke: après avoir violé sa victime, le suspect a filmé son agonie

 
 

Les images des caméras de vidéosurveillance concernant l'enquête sur le meurtre de Sofie Muylle, une jeune femme tuée à Knokke par un ressortissant roumain de 23 ans, avaient montré le tueur présumé en train de rôder près du cadavre de sa victime. Par ailleurs, le détecteur de mensonges auquel le suspect s'est soumis à sa demande a révélé qu'Alexandru C. mentait.

Les images des caméras de vidéosurveillance concernant l'enquête sur le meurtre de Sofie Muylle, une jeune femme tuée à Knokke par un ressortissant roumain de 23 ans, avaient montré le tueur présumé en train de rôder près du cadavre de sa victime après avoir commis son crime. Mais d'après nos confrères de Het Nieuwsblad, il semble que l'auteur des faits ait en réalité confectionné une vidéo des derniers instants de Sofie. Après l'avoir violée, Alexandru C. aurait donc filmé Sofie Muylle en train d'agoniser sur la plage.

Les enquêteurs ont découvert cela grâce à l'interpellation du suspect en Roumanie. En effet, ils y ont saisi du matériel informatique et le smartphone d'Alexandru C. Les analyses ont révélé la présence de vidéos et de photos prises après le viol de Sofie Muylle.

D'après Het Nieuwsblad, le suspect y décrirait les blessures infligées à Sofie Muylle. Alexandru C. aurait également pris des selfies avec la victime alors qu'elle était sur le point de perdre la vie, ou venait de décéder.

Le suspect, placé sous mandat d'arrêt par la Belgique, nie toujours les faits à l'heure actuelle. Et ce, alors que le détecteur de mensonges auquel le suspect s'est soumis a révélé qu'il mentait.


Violences envers les femmes: que faire?

En Belgique, les violences faites aux femmes sont un problème de société dénoncé maintes fois par différentes organisations d'aide aux victimes. D'après la dernière campagne d'Amnesty international sur le sujet, 46% des personnes interrogées sont ou ont été victimes de "violences graves au cours de leur vie", des violences qui sont "trop souvent banalisées".

Suite à la tuerie par un homme de 14 femmes à l’École polytechnique de Montréal en 1989, le port d’un ruban blanc par les hommes est devenu un symbole de l’opposition à la violence faite aux femmes.

Le site des Femmes prévoyantes socialistes précise que pour ne jamais oublier que ce drame sexiste, la campagne « Ruban Blanc » a été créée par un groupe d’hommes désireux de contribuer à une société où les femmes ne sont plus victimes de violence masculine. Aujourd’hui encore, le port de ce ruban symbolise l’engagement personnel d’un individu à ne jamais commettre de violence envers une femme et à ne jamais cautionner les actes de violence contre des femmes commis par d’autres hommes. 

Celles et ceux qui souhaitent lutter contre les violences faites aux femmes sont invités à porter le Ruban blanc le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.


 

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