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Meurtre de la policière Kitty Van Nieuwenhuysen en 2007 à Beersel: l'un des meurtriers placé sous surveillance électronique

Meurtre de la policière Kitty Van Nieuwenhuysen en 2007 à Beersel: l'un des meurtriers placé sous surveillance électronique
 
 

Hassan Iasir, l'un des meurtriers de la policière Kitty Van Nieuwenhuysen, a été placé sous surveillance électronique par le tribunal correctionnel de Bruxelles, selon une information de La Dernière Heure et Het Nieuwsblad confirmée par le magistrat de presse Sophie Van Bree. En 2018, le tribunal d'application des peines de Liège avait déjà décidé de placer Noureddine Cheikhni, l'un des autres meurtriers de Kitty Van Nieuwenhuysen, sous surveillance électronique, au grand dam des victimes et des syndicats de police.

Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007, Hassain Iasir, Noureddine Cheikhni et leur complice Galip Gurum avaient commis un home-jacking à Lot, près de Beersel, au domicile de la famille Sacoor. Les trois hommes avaient tiré sur le père de famille, Ismaïl Sacoor, mais aussi sur le combi de police qui patrouillait dans la rue à leur recherche. La jeune policière Kitty Van Nieuwenhuysen, âgée de 23 ans, avait été atteinte en pleine tête par des projectiles et était décédée. Son collègue avait, lui, été blessé à la jambe. Arrêtés en janvier 2008, les trois hommes avaient été condamnés à 30 ans de prison par la cour d'assises de Bruxelles, qui les avait reconnus coupables du violent home-jacking, mais aussi de l'incendie du véhicule Peugeot de la famille Sacoor, qu'ils avaient volé dans la foulée, du vol avec violence d'une Volvo noire, qu'ils ont abandonnée à Lot, et du vol des plaques d'immatriculation apposées sur la Volvo. Le trio avait également été reconnu coupable d'appartenance à un gang et Noureddine Cheikhni a également été condamné pour le vol à main armée d'un couple de quinquagénaires à Roux, près de Charleroi. Fin septembre 2018, le tribunal correctionnel de Liège avait déjà placé Noureddine Cheikhni sous surveillance électronique, au grand regret des victimes et des syndicats de police. En octobre 2020, le tribunal d'exécution des peines de Bruxelles avait également décidé de placer Hassan Iasir sous le régime de la détention limitée, lui permettant de quitter la prison pendant la journée pour chercher du travail.


 

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